Magazine Journal intime

Irruptions, disruptions, éruptions

Par Eric Mccomber
J'étais en train de mitonner ma nuit de Winwood quand Internet a fait pouf ! Ensuite, j'ai galéré un brin. Mais, pas du genre à me tourner les pouces, je me suis pitché pou-le-vra dans l'enregistrement d'un disque de reprises. Un truc marrant est en train de se passer au plan esthétique, c'est-à-dire que j'aspirais (ou je croyais aspirer) à un petit projet acoustique très léger, simple et dépouillé. Je me retrouve avec une sorte de The Who funky. Marrant. Il n'y aura pourtant probablement pas de chanson de ce groupe dans le projet. Pour l'instant, une Otis Redding, une Dylan, une Van Morrison et une CCR.
Le soir, quand il devient indécent de hululer dans le micro, je sors avec Knut Hamsun. Je viens de me taper Vagabonds, L'Éveil de la glèbe et Sous l'Étoile d'automne en succession. Ce type me met les larmes aux yeux toutes les quinze minutes. C'est pas foutrement fantastique, ça, la littérature, uh ? On peut se trouver des amis de papier dont la voix se met dans la poche. On peut écouter le cœur d'un pote mort il y a cinquante ou deux cent ans.
J'ai hébergé trois cyclotes l'autre soir. Des Britiches. Elles n'ont rien trouvé de mieux à faire pendant leurs vacances que de traverser la France à vélo, de Bordeaux à Salon-en-Provence. Aah. A-do-rables. Je les ai conduites à la meilleure route pour Uzès, elles qui allaient ensuite passer un jour ou deux aux Auvis. Si Modestine n'avait pas été si grosse (oh, mais dis-donc, mais c'est pour bientôt, ou bien ?), j'aurais bien été croquer un petit plat sur la Place aux Herbes. Disons que j'ai les jambes qui fourmillent. La Gaxuxa n'est pas du tout en ordre, mais je sens que je suis sur le point de partir sur un wild. Peut-être irais-je gratter à Arles ou Avignon à vélo ?© Éric McComber

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