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Death Race 2

Publié le 07 juin 2011 par Olivier Walmacq

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genre: action (interdit aux - 12 ans)
année: 2011
durée: 1h40

l'histoire: Dans un futur proche, l'économie américaine sombre dans le chaos. Pour contrôler la population criminelle, un réseau de prisons privées se met en place. La plus dangereuse de toutes est Terminal Island. C'est là que Carl Lucas s'apprête à purger sa peine, mais il peut aussi retrouver sa liberté, à condition de survivre à la course à la mort.

la critique d'Alice In Oliver:

Death Race 2 est donc la suite de La Course à la Mort, réalisée par Paul Anderson, qui était déjà un remake des Seigneurs de la Route (connu également sous le nom de La Course à la Mort de l'an 2000). Pour cette suite, changement de cinéaste et d'acteur principal.
Ce n'est plus Paul Anderson derrière la caméra. En même temps, le tâcheron en reste le producteur.
C'est donc Roel Reine le réalisateur de Death Race 2, mais Jason Statham n'est plus de la partie.
Son remplaçant se nomme Luke Cross.
Qui dit remplaçant dit également nouvelle histoire. D'ailleurs, il faut préciser que Death Race 2 n'est pas vraiment la suite du premier opus puisque le film de Roel Reine se situe avant les événements du premier épisode.
Pourtant, Death Race 2 reprend donc les éléments du précédent film mais en forçant le trait. Les prisons sont de plus en plus nombreuses et la société toujours plus violente.
Le jeu La Course à la Mort reste le gros succès de la télévision et des médias. Dans ce monde de chaos, Carl Lucas est un truand parmi tant d'autres. C'est un braqueur de banques mais pas un meurtrier.
Pourtant, après un cambriolage qui a mal tourné, Carl est amené en prison et condamné à perpétuité. Toutefois, notre héros a l'occasion de retrouver sa liberté s'il gagne La Course à la Mort.
C'est donc, à peu de chose près, le même scénario que dans le premier Death Race. Malheureusement, le nouveau héros n'est guère attachant, et Luke Cross se révèle peu charismatique.
On finirait presque par regretter Jason Statham.
Certes, le scénario du film de Paul Anderson était pour le moins convenu mais là, on atteint les précipices les plus profonds du caca.
A force de trop vouloir forcer le trait, le film finit par agacer: méchants hyper caricaturaux, dialogues ineptes, séquences de courses-poursuites certes spectaculaires mais également sans intérêt... Seule la fin reste surprenante avec la naissance du mythe de Frankenstein.
C'est l'une des rares bonnes idées de ce DTV.

Note: 03/20
Note naveteuse: 13/20


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