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Sexcrimes

Publié le 06 juin 2011 par Olivier Walmacq

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genre: thriller
année: 1998
durée: 1h50

l'histoire: Sam Lombardo est enseignant sur le campus de la communauté de Blue Bay, en Floride. Bientôt, des soupçons pèsent sur lui. Scandale ou bien vengeance ?

la critique d'Alice In Oliver:

Il ne faut pas l'oublier: au moment sa sortie, Sexcrimes avait connu un certain succès, créant le buzz et la polémique. 
En effet, une certaine folie adolescente s'était emparée de ce film, certains évoquant déjà un film culte.
En même temps, Sexcrimes s'inscrit dans la lignée d'autres thrillers produits dans les années 90, avec des étudiants vengeurs et psychopathes.
On pense évidemment à Sexe Intentions. Le réalisateur de Sexcrimes, John McNaughton, est un petit malin.
Pour attirer un public conquis à l'avance, il s'appuie sur des acteurs en pleine ascension: Neve Campbell et Denise Richards.

Quant à Matt Dillon, c'est un vieux roublard. Certes, l'acteur n'en est pas à son premier coup d'essai mais Matt Dillon plaît toujours aux jolies filles.
D'ailleurs, ce n'est pas un hasard, Matt Dillon incarne ici un enseignant, embarrassé par une sale affaire, et accusé de coucher avec l'une des ses élèves. A partir d'un scénario en apparence simpliste, John McNaughton signe un thriller qui ne cesse de proposer les rebondissements les plus insensés.
Meurtres, vengeance, trahisons, retournement de situation, manipulation, sexe et perversité.

Tel est le programme soi-disant insolent de Sexcrimes, qui compte évidemment sur le charme de ses actrices.
Pour cela, je renvoie à la séquence de beuverie et de sexe entre Denise Richards (les seins à l'air), Neve Campbell et Matt Dillon.
En sachant qu'un flic (Kevin Bacon) vient fourrer son nez dans tout ça. Bref, Sexcrimes brille surtout pour par une intrigue poussive.
Clairement, on nage souvent dans le grand n'importe nawak, et surtout, dans le thriller destiné aux adolescents, prêts à baver sur le décolleté de Denise Richards. La seule chose à retenir de ce film pompeux, prétentieux et d'une rare vulgarité.

Note: 03/20
Note naveteuse: 14/20


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