Après "Gainsbourg, vie héroïque", Joann Sfar revient avec "Le chat du rabbin", un dessin animé pour adultes sur un chat rêvant de faire sa bar-mitzvah. Prétexte comme un autre pour parler des Juifs, et plus généralement des religions et du racisme. Malheureusement, si Joann Sfar est devenu un auteur de BD reconnu, il n'est toujours pas un bon réalisateur, et son film ne dépasse pas le stade du gentillet, des dialogues qui font sourire de temps à autre, et du graphisme plus adapté à la BD qu'au cinéma.
Critique parue dans le cadre du Festival de Printemps.
Place dans un foyer pour enfants, Cyril a une seule idée en tête: retrouver Guy, son père. Il n'arrive pas à accepter que ce dernier l'ait abandonné. Il rencontre un jour Samantha, qui le prend en charge et retrouve la trace de son père, mais c'est peine perdue: Guy n'a ni l'argent ni l'envie de s'occuper de lui. Samantha s'attache peu à peu à cet enfant mal aimé, mais Cyril ne s'en rend pas compte. Servi par des comédiens qui n'ont jamais été aussi bons (Cécile de France, Jérémie Rénier, et évidemment Thomas Doret) et par la caméra à l'épaule des frères Dardenne, un brillant film, dur et réaliste, sur l'enfance dans notre société actuelle.
Critique parue dans le cadre du Festival de Printemps.