Je n'ai rien contre le plaisir. Le plaisir est plaisant ! Si le plaisir libérait de quelque chose, si le plaisir infusait une force un peu permanente, une espèce de joie dans laquelle on pourrait puiser à volonté, après qu'on en n'a plus ... comme j'aimerais le plaisir !
C'est pas ainsi que ça se passe. Le plaisir est plaisant, mais l'après-plaisir dure beaucoup plus longtemps que le plaisir. L'après-plaisir s'étire sur toute une vie parfois. Toute une vie basculée dans l'acharnement à faire renaître ce qui ne peut se vivre dans cette intensité là qu'une fois, ou deux, ou cent mettons, pour faire un chiffre rond et être généreux.
Le coeur est un muscle involontaire
MONIQUE PROULX