Chronique Le cercle

On a souvent l’occasion de rire avec les spectacles que nous allons voir. Mais à ce point et du début à la fin, cela faisait vraiment très longtemps, en fait depuis une autre pièce qui pour moi est culte et que j’évoquerais plus bas.

Et pourtant, le titre de cette pièce est bel et bien Le cercle des joyeux désespérés. Un spectacle de Karine De Demo que nous vous présentions ici.

Mona s’en veut de sa dernière dispute avec son mari, car celui-ci a disparu par la suite dans une avalanche. Elle essaye donc d’en finir avec la vie en ouvrant le gaz chez elle et en s’installant tranquillement dans son canapé.

Mais sa nouvelle voisine, la fraiche, pétillante et trop optimiste Lili, par l’odeur alertée, défonce la porte et rentre de manière peu délicate dans la vie de Mona. Lili va forcer Mona à parler, va essayer de la raisonner et de lui enlever ses idées noires.

Une atmosphère de confiance et presque de joie va s’installer, jusqu’à l’arrivée d’un autre voisin, le charmant Pierre. Celui-ci va venir sans le vouloir jeter un nouveau trouble chez Mona et va rejoindre Lili dans sa lourde tache en exposant son point de vue de Bouddhiste.

Mais si au fur et à mesure des conversations les rôles s’inversaient, comment Mona, Lili et Pierre arriveraient à gérer cela ? Vous le verrez en allant vite voir la pièce.

L’auteure-actrice est entourée sur scène de Charlie Burneau et Lionel Auguste, et à eux 3, ils vont vous faire pleurer de rire. Les dialogues sont truffés de répliques qui font mouche, la mise en scène est rythmée, les comédiens sont énergiques et s’amusent sur scène, la preuve les départs de fous-rires non contrôlés, et on y voit même des fesses, que demander de plus ?

Humour, énergie, complicité, bons mots, un cocktail qui n’avait pas été aussi efficace depuis Arrête de pleurer Pénélope, et je souhaite sincèrement à ce cercle des joyeux désespérés le même succès.

Le cercle des joyeux désespérés, La Comédie de Paris, du mardi au vendredi à 20 et le samedi à 17h et 20h, durée 1h20.