Des médicaments dans la poubelle du centre psychiatrique

Les paramédicaux demandent l’ouverture d’une enquête à Sidi Bel-Abbès
Des médicaments dans la poubelle du centre psychiatrique

A la suite de la découverte de médicaments destinés aux malades mentaux dans la poubelle du centre psychiatrique à Sidi Bel-Abbès, un groupe de paramédicaux, exerçant audit centre, demandent aux hautes instances d’ouvrir une enquête sur cette affaire.  Alors qu’ils devaient être normalement incinérés, ces produits se retrouvent dans la nature. Les travailleurs de l’établissement ont été incriminés par le directeur du centre qui a dénoncé cette situation. C’est dans une pétition signée par un bon nombre de ces travailleurs que les responsables locaux sont appelés à intervenir pour mettre les choses au clair, surtout qu’il s’agit de leur avenir professionnel, a-t-on précisé.L’ensemble des pétitionnaires avaient, pour rappel, organisé un sit-in devant le siège de la wilaya et ont été reçus par les membres de l’APW qui ont pris en charge ce problème, en jouant d’intermédiaires entre les deux parties. Pour sa part, le responsable du centre hospitalier qui s’est présenté au bureau de la VO de Sidi Bel-Abbès a donné d’autres informations sur cette affaire, en précisant qu’il «n’incrimine personne et qu’une enquête administrative est toujours en cours», ajoutant que «des médicaments ont été effectivement retrouvés dans une poubelle de l’administration alors que, suivant la réglementation, ils devaient être incinérés, une décision qui revient de droit à une commission de spécialistes où un pharmacien est habilité à contrôler la date de préemption de ces médicaments qui, parfois, peuvent être encore utilisés. Dans le cas contraire, leur incinération se fera dans des conditions bien déterminées». Le directeur du centre hospitalier a tenu à préciser qu’un questionnaire a été adressé à une équipe de garde concernant une faute professionnelle commise ayant privé 15 malades de médicaments «alors que des prévisions doivent être faites immédiatement pour ne pas laisser des patients sans médicaments» a-t-on précisé.S. Derraz