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House 7

Publié le 08 juin 2011 par Flow

House. (crée par David Shore)

Saison 7.

Procédure bien connue.

 

 

House ne m'attire plus. La lassitude est apparue dans la saison 5 et ne m'a plus jamais quittée. Heureusement, le cliffhanger de la sixième me donnait des raisons d'y croire à nouveau. Le docteur misanthrope allait enfin être heureux avec Cuddy. Mais si cette relation tient ses promesses, le reste n'est pas vraiment à l'avenant.

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Évolution salutaire.

Le point fort de cette série est (et a toujours été) son médecin au caractère original. Les scénaristes en ont une vision globale, sur la longueur. Ainsi, après avoir été au plus bas (saison 5), il s'est soigné (saison 6) et obtient sa récompense en la personne de Cuddy. Cette saison est la saison du bonheur. Les quinze premiers épisodes (jusqu'à l'inévitable rupture) montrant House qui réapprend à aimer, à sourire, à être un couple sont plaisants car on est attaché au bonhomme. Le voir heureux nous réjouit. Mais le bonheur, c'est bien connu, est éphémère et plus dure sera la chute. Cette seconde évolution (régression) culmine avec l'épisode 22 et l'éprouvante scène de l'auto-chirurgie. Mais heureusement, et c'est à l'honneur des scénaristes, ils ne font pas reculer le personnage. Il ne s'apitoie plus sur son sort désormais, il va de l'avant (tout l'intérêt du season finale).

La réussite de la saison: l'évolution de House.

 

Cadre défaillant.

Mais hélas l'enrobage n'est pas à niveau. Il est lassant et trop soumis à l'application d'une formule, comme dans tout procedural. Ainsi, les cas médicaux se suivent et se ressemblent sans jamais retenir l'intérêt du spectateur ou du moins après la fin du générique. Je ne m'en rappelle d'aucun... Le patient arrive. Ils trouvent ce qu'il a. Un examen et bim ça empire. Et ainsi de suite jusqu'au dénouement, soufflé à House par une autre personne sans le vouloir. Et c'est immuable donc redondant au bout de sept ans.

A côté, les autres personnages ont du mal à exister. Chase est réduit au statut de chaud lapin, Foreman est invisible, Taub insupportable et Wilson fait du Wilson. Une machine bien huilée, trop huilée. Ça se ressent jusque dans les nouveaux personnages. Masters qui remplace 13 partie pour le monde informatique de Tron n'est qu'une Cameron 2.0 et ses dilemmes moraux ne captivent qu'un temps.

 

Aération

Heureusement, trois épisodes sortent du lot. Le numéro 13 est une bouffée d'air frais. Une construction alambiquée, de l'humour et des gosses irrésistibles. Ça fait du bien. Le 18, qui marque le retour de 13, poursuit le même but mais de façon plus sérieuse. Les personnages ont besoin de s'aérer et ce road trip désenchanté casse la routine. Enfin, il reste le 22. Meilleur épisode de la saison incontestablement. Âpre et profondément triste il est le point culminant pour House et éprouvant pour 13 et Chase. Étonnant pour un show de grand network, il prouve que la série peut livrer des prestations bien meilleures que celles qu'elle nous offre actuellement. .

 

 

House part vers le renouveau dans le dernier épisode. J’espère que les scénaristes aussi. Sans Lisa Edelstein (Cuddy) et pour la dernière fois. Il est temps d'offrir au plus grand misanthrope télévisuel une sortie digne de ce nom.

 

Note: 

2


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