Magazine Politique

La « crise » des subprimes 2008/2009 c’est celle de Sarkozy, il en est responsable

Publié le 09 juin 2011 par Letombe

crise.jpg C’est trop facile ! On entend Fillon (et les éléments de langage de l’Elysée) à propos du « bilan » de Sarkozy chercher des excuses dans la « crise des subprimes » qui serait survenue en 2008. On essaie de nous expliquer que le bilan serait bon, et que… s’il n’y avait pas eu la crise, financière, économique, venue d’ailleurs, imprévisible, fatale, mondiale, incontournable, ledit « bilan » aurait été encore meilleur. Les mêmes prosélytes du bilan sarkozyste n’hésitent d’ailleurs pas à affirmer que le « bilan » de la France face à la dite « crise » est meilleur que dans les autres pays…

On ne peut pas laisser dire cela une seconde !

Car « la crise » c’est la faute à Sarkozy, à sa politique, à ses choix, à ses décisions, à son monde, à ses amis !  La « crise », c’est celle du règne de la finance, du capital, des amis, des alliés, des valeurs de Sarkozy, de ceux du Fouquet’s ! C’est Sarkozy qui, dans sa campagne électorale, voulait déréglementer la Bourse davantage, c’est lui qui valorisait les « subprimes », qui réclamait la libération des « prêts hypothécaires », c’est lui qui voulait une politique fabriquant des Madoff, des Lehman Brothers, des Natixis… S’il y a eu « crise » c’et à cause du règne des néolibéraux et de leur soumission à la finance, à la spéculation, aux paradis fiscaux..

Trop facile de dire après « ce n’était pas moi », « ce n’était pas ma faute », c’était SA faute, c’était SA politique, c’était SA crise…

On a mieux résisté qu’ailleurs

Bien sûr, mais grâce à quoi ? Pas à la politique de Sarkozy ! Lui, il voulait détruire tout ce qui nous a relativement protégé de la crise, la Sécurité sociale, la retraite par répartition, notre système de cotisation sociale basé sur les salaires, nos services publics, nos assurances chômage, logement, maladie. Si la crise résultant de la politique de Sarkozy nous a fait un peu moins mal c’est parce que nous avions encore des mécanismes de redistribution sociale pas tout à fait détruits malgré les offensives répétées de Sarkozy.

C’est grâce à tout ce qui a été fait par la gauche en 1936, en 1945, en 1981, en 1997, que nous avons mieux résisté.

Et tout ce qui va mal est de la faute directe à Sarkozy

Tout de même c’est lui qui, en baissant les recettes, et multipliant les cadeaux aux riches,  a creusé en moins de 8 ans la Dette comme jamais à 83 % du PIB et qui alimente un déficit budgétaire de 7,5 % du PIB. C’est une catastrophe sans précédent que le bilan politique de Sarkozy, c’est lui qui a enrichi les riches, creusé le fossé des inégalités, bloqué les salaires, atteint les records historiques de chômage, passé le Code du travail à acide, mis à mal l’école publique, les hôpitaux, tous les services publics…

Avant lui, sous la gauche, de 1997 à 2001, tous les comptes étaient au vert, les caisses sociales étaient excédentaires, le chômage de masse avait reculé de 3 points, les 35 h étaient en route…

Avec la gauche, on n’a pas tout ce qu’on veut mais avec la droite sarkozyste on a eu tout ce qu’on ne voulait pas… C’est le pire bilan, la plus violente politique anti sociale depuis 65 ans que Sarkozy a mis en œuvre et il n’y a en aucun cas « l’excuse » de la crise du capitalisme financier, elle est à mettre à sa charge.

La crise du capitalisme financier sarkozyste, nous ne voulons pas la subir mais la combattre :

Nous n’avons pas l’intention de « reprendre l’héritage sarkozyste » et de réparer à sa place, de continuer à faire payer aux salariés, à ceux qui produisent les richesses et n’en reçoivent pas la part qu’ils méritent, le prix des spéculations, des voyouteries des banksters, les actionnaires du Fouquet’s. Ce ne sont pas nos affaires, ce sont les leurs, qu’ils paient, ou qu’ils soient mis en examen, sanctionnés, jugés. Nous ne sommes pas là pour rembourser la Dette que les financiers sarkozystes ont faites, qui plus est à leurs taux usuraires. Nous ne voulons pas subir le sort des Grecs, des Espagnols, des Portugais et nous ne nous laisserons pas faire. Il faut le dire dans la campagne électorale 2012 : toute ambiguïté est d’ailleurs impossible à ce sujet et mettrait en péril les chances de victoire de la gauche.

 

http://www.filoche.net/


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Letombe 131283 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines