#moejoint cla$# : m.i.a – lovalot vs boa – hypnotic dancefloor

M.I.A – Lovalot   VERSUS BoA – Hypnotic Dancefloor

KayReaders, vous avez découvert un petit peu mon univers dans ma rubrique @Moe’sphere, rempli de heavy basses, de loop électros, de tempos saccadés, de futuristique shouts and nasty moans. En un mot, les #MoeJoints !

Depuis quelques semaines, ma rubrique @Moe_sphere a fait peau neuve pour devenir le #MoeJoint Cla$#!

Et comme promis, le KayReader qui a le mieux défendu le titre de son choix lors du premier clash et a ainsi gagné sa place pour le tirage au sort en septembre est…. Roulement de tambours….

Youss !

Félicitations!!

Et cette semaine aussi, ce sont 2 #MoeJoints exclusifs, futuristiques et underground qui se clasheront pour essayer de remporter vos suffrages. A vous de choisir celui qui vous plait le plus. Le KayReader qui défendra le mieux son #MoeJoint dans les « commentaires », sera qualifié pour remporter une place de concert ou un bon d’achat Virgin.

Pour ce deuxième #MoeJoint Clas#, je vous laisse apprécier deux artistes qui excellent chacune dans son genre, chacune dans son marché : M.I.A la Sri Lankaise et BoA la Sud-Coréenne. Si leur nom ne tient qu’à trois lettres, leur musique est rarement descriptible en trois mots, même trois phrases …

KayReaders, Are you ready to Cla$# ?

Tout le monde sort ses griffes pour ce second #MoeJoint Cla$# !

#Moe Joint n°1 : M.I.A – Lovalot

Dans son album ” /\/\ /\ Y /\ “ , la chanteuse sri lankaise se livre a une expérimentation électro sauvage mélant à la fois sonorités agressives et rythmiques empoisonnantes. Avant gardiste, elle nous cache une joli perle que Kay adore, “Lovalot” !

Lovalot by M.I.A. MAYA

Emporté par le fond tribal et haletant, la chanteuse londonienne Tamoule invoque désespérément des esprits guerriers pour défier les silences retentissants, adoptant une posture belliqueuse dans un titre paradoxalement nommé « Lovalot ».

Jouant d’un rythme d’une cadence ensorcelante, M.I.A prend le ton d’un mage voodoo dans ses incantations (shuck-a-lucka-la, shuka-a-lucka-lee), et les esprits musicaux maléfiques lui répondent dans le refrain, pris de convulsions, vomissant des looops électros et des paroles incomprises, la réduisant à sa condition première, celle d’une voix incomprise.

Ici, les silences sont d’une violence inouïe ostensiblement associés à des phrases plus que percutantes : « Get my eyes down like I’m in black burqa » dans le premier couplet et dans le second « like a hand me down sucker throwin bombs at Mecca », dénonçant l’asservissement de l’être humain, apeuré dans un monde de guerre et de terrorisme.

M.I.A essaie de se rebeller, tant bien que mal, contre cette soumission (“I fight the one that fight me”) invoquant des personnages pacifistes (Gandhi, Bob Marley, Obama) en alibi de révolution (‘Cause I won’t turn my cheek like I’m Gandhi).

Elle réussit un tour de force assez exceptionnel de nous hypnotiser dans un rythme endiablé tout en dénonçant la soumission et la peur par ses incantations d’une violence redoutable. On appelle ça : Le Génie.

#MoeJoint Cla$# 2 BoA – Hypnotic Dancefloor

Quittons cette ambiance lourde underground, pour danser avec la sublime sud-coréenne BoA sur un rythme électro des pointures de la production Electro-Pop Bloodshy & Avant qui ont sévi dans l’anthologique “Blackout” de Britney : Let’s roll on the “Hypnotic Dancefloor”.

Hypnotic Dancefloor by Galgani

Le début retentissant nous plonge dans une ambiance tonique, annonçant la couleur d’un titre aux senteurs futuristes. Point fort de la musique, les 15 premières secondes sont absolument jouissives avec cette chute de rythme déclenchant les festivités de basses.

Le génie de ce son, c’est la précision d’une production électro qui répond coup par coup à un rythme saccadé et dur. Car si la mélodie laisse un peu à désirer, le travail des voix est remarquable coordonnant dans le refrain, des tonalités différentes des habillages synthés millimétrées, rappelant aux fans de Britney et de Kylie, les merveilleux « How I Roll » et « Nu-di-ty ». Le but : créer une ambiance réellement hypnotique en recouvrant les voix et la mélodie de broderies électros dès le pré-chorus (00 :46).

Et en profondeur, nous retrouvons ce staccato dur, battant le rythme avec puissance et fermeté. Dans cette chanson, tout vibre. Les voix. La mélodie. Les corps au rythme de la basse, rappelant les vibrations que l’on perçoit à proximité des baffles en discothèque.

BoA, excellente danseuse, réussit avec l’aide de Bloodshy and Avant, à concentrer, les pulsations primitives qu’un danseur (comme notre ami Ralph) ressent « on stage » en faisant vibrer toute sa musique au rythme de la basse, un prélude au “Big Fat Bass” de la défunte Miss Spears … oups.

Alors ? Envouté par M.I.A ou Pulsé par BoA ?