- Pourtant il avait la peau lisse !…
- Oui, mais lui as tu reniflé le pédoncule ?
- Bien sûr, en plus je l’ai choisi bien ferme et lourd…
La discussion peut continuer comme cela longtemps. N’empêche que votre melon, il n’a pas de goût. Et que vous êtes encore une fois déçu(e).
Comment faire alors pour choisir à coup sûr un bon melon mûr, sucré et savoureux ? Surtout que c’est la pleine saison et qu’ils ont dû se gorger de soleil !
Les conseils avisés ne manquent pourtant pas.
Allons voir du côté des spécialistes, comme le Syndicatdes maîtres melonniers de Cavaillon (*). Leurs recommandations sont simples :
Un bon melon doit avoir dix tranches bien marquées d’une rainure vert foncé. Le « pécou », c’est-à-dire la petite queue, doit être prête à se décoller, signe d’un mûrissement à point. Autour de ce pécou doit se dégager la fameuse bonne odeur. Inutile donc de lui renifler le mamelon de l’autre côté. Et, bien entendu, le soupeser pour apprécier son poids de sucre… et de saveur !
Partant de là, on ne devrait donc pas se tromper de beaucoup.
Moi, j’ai un autre truc infaillible pour se régaler. Une fois coupé en deux et ses pépins ôtés, j’incise la chair orangée de petites fentes et je le remplis de porto.
Si, si vous verrez. Les saveurs mélangées du melon et du porto sont un délice, même si le melon n’était pas au top.
En plus après l’avoir dégusté, je ne sais pas pourquoi, mais on se sent tout euphorique… Ça doit être le soleil… !
Signé : Petitgrognon
(*) http://www.melondecavaillon.com/index.php