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August Underground Mordum

Publié le 10 juin 2011 par Olivier Walmacq

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genre: trash, gore (interdit aux - 18 ans)
année: 2003
durée: 1h15

l'histoire: La vie de trois tueurs périodiques (deux hommes et une femme) qui s'autofilment essentiellement dans leurs parties criminelles.

la critique d'Alice In Oliver:

August Underground Mordum est donc le second volet de la trilogie réalisée par Fred Vogel. Après un premier chapitre particulièrement malsain mais également très réaliste, le cinéaste poursuit son oeuvre macabre. August Underground Mordum est donc la suite logique du premier volet.
C'est d'ailleurs la même histoire, à la seule différence que le tueur psychopathe est accompagné par un ami et une femme dans sa folie meurtrière.
Pour le reste, c'est exactement le même principe puisque les assassins choisissent toujours leurs victimes (hommes ou femmes) au hasard, et s'amusent ensuite à les torturer dans une cave, les crimes ayant toujours lieu dans les cris, la violence, et la tripaille.  Ceux qui ont aimé le premier August Underground seront donc en terrain connu. Encore une fois, Fred Vogel utilise le concept de la caméra amateur, avec le souci de signer un film qui soit le plus réaliste possible, très proche du snuff-movie.
En un sens, August Underground Mordum n'est pas sans rappeler, par certains aspects, le film C'est arrivé près de chez vous, à la seule différence qu'il n'y a aucun humour. Pour le reste, ce second opus accentue encore le côté malsain, les séquences barbares, de viol et les exactions en tout genre.
Inutile alors de préciser que ce second chapitre est évidemment interdit aux moins de 18 ans.
Pour le reste, Fred Vogel reste fidèle à l'esprit de sa trilogie: le sexe est sans cesse ramené à la violence, le tout dans une énorme orgie et de grande boucherie hystérique et malsaine.
Clairement, le but est de choquer et de signer une fiction qui soit le plus réaliste possible, les acteurs jouant largement la carte de la démesure.
A se demander ce qui traîne dans la tête du réalisateur, car ce second film (au même titre que le premier) n'a aucune revendication ni aucun propos.
Note: ?


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