
Tout commence de façon paisible, dans une belle région de rivières et de forêts, parmi les pêcheurs à la mouche, au milieu de cabanes en bois et de vieilles maisons pleines d’histoire. L’endroit est magnifique mais rude. Nous sommes dans le Maine, dans ce nord-est des Etats-Unis que je viens de quitter avec la Dernière nuit à Twisted River de John Irving. Les paysages y jouent aussi un rôle, les habitants vivent de leurs lacs, de leurs étangs, de leurs truites. L’atmosphère est paisible et familière. On y parle peu et surtout pas des lourds souvenirs d’un passé douloureux.
C’est là que vit depuis quelques années le héros amnésique, Calhoun , qui, après un éventuel accident de montagne et un long séjour à l’hôpital, essaie vainement de retrouver sa véritable identité. Régulièrement un mystérieux personnage, l’homme en costume, passe le voir pour contrôler l’état de ses souvenirs.
Bien qu’il reçoive chaque mois une confortable somme d’argent, il aide Kate, sa patronne, dans sa boutique d’accessoires de pêche. C’est une très belle femme dont l’époux est invalide et il en est amoureux. Son autre grand amour est Ralph, son épagneul breton. Le jour ou disparaît son ami Lyle, guide de pêche comme lui, sa vie change et il se transforme en un détective très doué, aux réflexes rapides et inattendus.L’enquête sera pleine de rebondissements et de retours d’anciennes histoires que le village essaie d’oublier
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