Asad Ali Khan, le dernier maître de rudra vina de la génération d'avant l'indépendance de l'Inde, est mort ce matin. L'occasion de découvrir ce grand musicien, héritier d'une musique proche du shivaïsme et du tantrisme. Le son de sa bîn (rudre vina) est âcre. Il incarne à mes oreilles beaucoup de choses, d'ambiances et de parfums que je ne saurais dire.
Le fils de feu Ustad Zia Mohiuddin Dagar est actuellement le plus grand interprète de cet instrument, par ailleurs menacé de disparition, comme le shivaïsme du cachemire, etc.t :