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Présidentielle 2011: L'Onu souhaite une élection transparente

Publié le 15 juin 2011 par 237online @237online
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La directrice du Centre des Nations Unies pour les droits et de l'Homme et la démocratie l'a réitéré hier à YaoundéEn présence du président du Conseil électoral d'Elections Cameroon (Elecam), des représentants du corps diplomatique accrédité à Yaoundé, des représentants du gouvernement camerounais et du président de l'Assemblée nationale, Maarit Kohonen Sherrif, la directrice du Centre des Nations Unies pour les droits de l'homme et la démocratie, représentante régionale du Haut commissariat en Afrique centrale, a ouvert «la boite de pandores» de la présidentielle au Cameroun. C'était à l'occasion de l'ouverture de l'atelier national sur les partis politiques, les droits de l'homme et les processus électoraux au Cameroun. 

S'appuyant sur le fait que les processus électoraux dans certains pays débouchent souvent sur des contestations, parfois violentes, qui mettent à rude épreuve les droits de l'homme et les libertés compromettant la paix et la démocratie, Maarit Kohonen a souligné qu' «au Cameroun, nous avons et devons cultiver les atouts indispensables pour organiser les élections libres, honnêtes et transparentes dénuées de toute violence». Avant de nuancer que «le peuple camerounais est un peuple de dialogue et de paix qui a toujours su surmonter les défis de son évolution démocratique».
Pour la directrice du Centre des Nations Unies, «la propagande politique, l'éducation des électeurs, les réunions et les rassemblements politiques ainsi que les organisations partisanes sont autant d'éléments habituels du processus électoral qui doivent tous fonctionner sans entraves afin que les élections se déroulent librement».

Vote
Maarit Kohonen a du reste indiqué, que c'est au gouvernement qu'il incombe la responsabilité première de garantir l'exercice des droits de l'homme et des libertés fondamentales de tous citoyens. Y compris les peuples autochtones, les femmes et les personnes handicapées.
Par ailleurs, elle a appelé les partis politiques à s'abstenir d'instrumentaliser la jeunesse ou tout autre groupe, pour fausser le jeu démocratique. Le débat électoral doit être impersonnel, sain et dénué de toute violence verbale ou attaques personnelles, l'accent devant être davantage mis sur les projets de société. «A cet égard, nous encourageons vivement les partis politiques à signer un code de conduite pour le respect des droits de l'homme et pour l'acceptation du résultat des urnes.

Après les élections, il ne doit avoir ni de vainqueurs triomphalistes ni de perdants désespérés, la seule victoire devra être celle du peuple camerounais», a déclaré la directrice du Centre des Nations Unies. La représentante d'Onu-femmes au Cameroun, Marie Goretti Nduwayo, a, pour sa part, la sous représentativité des femmes dans la sphère politique nationale. «Les femmes représentent 13% des parlementaires situant le Cameroun en decà du pourcentage de l'Afrique subsaharienne et des exigences de la Déclaration de Beijing. Or l'Etat du Cameroun a ratifié un certain nombre de textes internationaux consacrant le principe d'égalité et interdisant toute discrimination fondée notamment sur le sexe». Quant au président d'Elecam, Samuel Fonkam Azu'u, a appelé les Camerounais à s'inscrire sur les listes électorales et à aller voter le moment venu.


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