Titre : Gatsby le magnifique
Titre en VO : The Great Gatsby
Auteur : Francis Scott Fitzgerald
Année de publication : 1925 en VO et 2008 pour mon édition
Résumé du Livre de Poche n°900 :
Nous sommes au lendemain de la Grande Guerre, le mal du siècle envahit les âmes. C'est l'époque de la Prohibition et des fortunes rapides. En 1922, Jay Gatz, désormais Gatsby, se retrouve fabuleusement riche. Mille légéndes courent sur son compte, qui n'empêchent pas les gens chic - et moins chic -, de venir en troupe boire ses cocktails et danser sur ses pelouses. Gatsby le Magnifique joue la carte des folles dépenses pour éblouir Daisy, mariée à Tom Buchanan, un héritier millionnaire. Le jour où l'espoir de conquérir sa bien-aimée s'évanouit, la fête prend fin brutalement...
Gatsby le Magnifique est un des romans emblématiques de la littérature américaine du XXème siècle.
Mon avis :
Je ne vais prendre des pincettes pour vous annoncer que je ne sais toujours pas si j'ai ou non aimé ce roman : J'EN SAIS RIEN !!
Tout d'abord, parlons un peu des personnages principaux de ce livre, qui sont au nombre de cinq : la première est Daisy Buchanan, elle est mariée à un imbécile, Tom, ancien star de football américain qui est infidèle, violent et tout à fait insupportable. D'apparence frêle et naive, Daisy cache bien son jeu et son malheureux mariage aux yeux du monde en se réfugiant derrière sa fortune. Jordan Bakker, sa meilleure amie est une grande joueuse de golf froide et inamicale, qui cache en réalité une sensiblité attachante et très troublante. Le personnage de Gatsby est mystérieux et possède un passé trouble sur lequel tout le monde s'interroge : d'où vient-il, comment a-t-il obtenu tant d'argent... ?? Et enfin il y a le narrateur, Nick Carraway, qui est l'un des personnages les plus sympathiques et agréable de l'histoire. Il est d'une honneteté sans bornes et d'un soutien sans bornes pour Gatsby, quand celui sera au plus mal.
Ces personnages évoluent dans un monde fait d'hypochrisie et de faux-semblants ou seuls l'apparence et la richesse règnent, mais comme d'habitude, dans ce genre de sphère, il n'en ressort rien de bon, si ce n'est qu'on se sent plus seul à chaque instant. Et c'est sur cette solitude intérieure que veut insister l'auteur : peu importe d'où l'on vient, qui l'on est ou ce que l'on a, on se retrouve toujours seul face à soi-même et à son passé.
C'est un roman très psychologique, on est presque écrasé par le manque d'action et on suffoque avec les personnages lors de cette interminable et brûlant été de 1922. Tout est servi dans un style assez pompeux et très peu proche de son lecteur, malgré l'utilisation de la première personne du singulier. La mise en place des personnages, de l'intrigue et de l'histoire en général est longue et fastidieuse : on a du mal à s'intéresser au début du livre.
Le style est fluide malgré tout, mais je n'ai pas été hapé par l'histoire, le personnage de Gatsby est ennuyeux, presque creux. Il aurait mérité qu'on le secoue un peu plus !! La seule chose qu'il a pour lui, c'est son amour pour Daisy, sa dévotion à son égard et son romantisme échevelé !
La fin est très belle, quoique très romanesque et légèrement surfaite : elle est triste et énervante... Un vrai monde d'hypochrite où l'on vous aime que pour votre argent !
Titre : Gatsby le magnifique
Titre en VO : The Great Gatsby
Auteur : Francis Scott Fitzgerald
Année de publication : 1925 en VO et 2008 pour mon édition
Résumé du Livre de Poche n°900 :
Nous sommes au lendemain de la Grande Guerre, le mal du siècle envahit les âmes. C'est l'époque de la Prohibition et des fortunes rapides. En 1922, Jay Gatz, désormais Gatsby, se retrouve fabuleusement riche. Mille légéndes courent sur son compte, qui n'empêchent pas les gens chic - et moins chic -, de venir en troupe boire ses cocktails et danser sur ses pelouses. Gatsby le Magnifique joue la carte des folles dépenses pour éblouir Daisy, mariée à Tom Buchanan, un héritier millionnaire. Le jour où l'espoir de conquérir sa bien-aimée s'évanouit, la fête prend fin brutalement...
Gatsby le Magnifique est un des romans emblématiques de la littérature américaine du XXème siècle.
Mon avis :
Je ne vais prendre des pincettes pour vous annoncer que je ne sais toujours pas si j'ai ou non aimé ce roman : J'EN SAIS RIEN !!
Tout d'abord, parlons un peu des personnages principaux de ce livre, qui sont au nombre de cinq : la première est Daisy Buchanan, elle est mariée à un imbécile, Tom, ancien star de football américain qui est infidèle, violent et tout à fait insupportable. D'apparence frêle et naive, Daisy cache bien son jeu et son malheureux mariage aux yeux du monde en se réfugiant derrière sa fortune. Jordan Bakker, sa meilleure amie est une grande joueuse de golf froide et inamicale, qui cache en réalité une sensiblité attachante et très troublante. Le personnage de Gatsby est mystérieux et possède un passé trouble sur lequel tout le monde s'interroge : d'où vient-il, comment a-t-il obtenu tant d'argent... ?? Et enfin il y a le narrateur, Nick Carraway, qui est l'un des personnages les plus sympathiques et agréable de l'histoire. Il est d'une honneteté sans bornes et d'un soutien sans bornes pour Gatsby, quand celui sera au plus mal.
Ces personnages évoluent dans un monde fait d'hypochrisie et de faux-semblants ou seuls l'apparence et la richesse règnent, mais comme d'habitude, dans ce genre de sphère, il n'en ressort rien de bon, si ce n'est qu'on se sent plus seul à chaque instant. Et c'est sur cette solitude intérieure que veut insister l'auteur : peu importe d'où l'on vient, qui l'on est ou ce que l'on a, on se retrouve toujours seul face à soi-même et à son passé.
C'est un roman très psychologique, on est presque écrasé par le manque d'action et on suffoque avec les personnages lors de cette interminable et brûlant été de 1922. Tout est servi dans un style assez pompeux et très peu proche de son lecteur, malgré l'utilisation de la première personne du singulier. La mise en place des personnages, de l'intrigue et de l'histoire en général est longue et fastidieuse : on a du mal à s'intéresser au début du livre.
Le style est fluide malgré tout, mais je n'ai pas été hapé par l'histoire, le personnage de Gatsby est ennuyeux, presque creux. Il aurait mérité qu'on le secoue un peu plus !! La seule chose qu'il a pour lui, c'est son amour pour Daisy, sa dévotion à son égard et son romantisme échevelé !
La fin est très belle, quoique très romanesque et légèrement surfaite : elle est triste et énervante... Un vrai monde d'hypochrite où l'on vous aime que pour votre argent !