genre: fantastique
année: 1979
durée: 1h35
l'histoire: En 1891, un bateau transportant des esclaves sombre dans la mer des Antilles. Le médecin de bord, Claude de Ross et quatre autres rescapés parviennent à rejoindre l'île. Claude et ses compagnons arrivent dans un cimetière, parmi un groupe d'indigènes dirigés par un despote superstitieux, Edmund Rackham.
La critique d'Alice In Oliver:
En vérité, Le Continent des Hommes-Poissons, réalisé par Sergio Martino en 1979, est le deuxième volet d'une trilogie fantastique et horrifique, dans laquelle on retrouve La Montagne du Dieu Cannibale et Le Grand Alligator.
Dans ces trois films, on retrouve quasiment les mêmes acteurs, entre autre, la belle Barbara Bach.
Au niveau de ses thématiques, Le Continent des Hommes Poissons, n'est pas sans rappeler L'Île du Docteur Moreau (la version de 1977, pas le remake pourri). Dans le film de Sergio Martino, on retrouve peu ou prou les mêmes éléments: des naufragés, une île mystérieuse, un despote martyrisant quelques indigènes, un savant obsédé par ses recherches scientifiques et des créatures monstrueuses.
La réalisation est plutôt soignée et offre quelques paysages magnifiques de la Sardaigne (là où le film a été tourné).
Donc, inutile de ranger cette bisserie parmi les nanars. Certes, le film a bien vieilli et le design des créatures prête évidemment à sourire.
Toutefois, Sergio Martino n'oublie jamais ses monstres de service, à savoir des créatures aquatiques qui ont évolué dans les profondeurs de l'océan.
Le Continent des Hommes-Poissons est donc un film fantastique tout à fait recommandable, Sergio Martino prenant son temps pour dévoiler peu à peu le visage des monstres sauvages.
Reste que le scénario est plutôt prévisible, et on regrettera aussi un côté colonialiste, les indigènes étant considérés ici comme des esclaves dociles et idiots.
Note: 12/20