Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
Année: 1984
Durée: 1H25
L'histoire: Un soir, dans une maison isolée au milieu du désert australien, un vieil homme et son petit fils sont attaqués par un sanglier monstrueux. Deux ans plus tard, Beth, une journaliste américaine, débarque dans la région pour enquêter sur un massacre de kangourous
La critique d'Alice In Oliver:
Le cinéma horrifique est décidemment surprenant, certaines séries B exploitant le filon d'animaux improbables, prêts à en découdre avec quelques peuplades humaines: singes tueurs, insectes géants, chiens féroces, oiseaux monstrueux, araignées psychopathes.... Bref, la liste est longue !
Pourtant, personne n'avait encore osé mettre un sanglier à l'épreuve ! Rassurez-vous, c'est désormais chose faite !
Bienvenue dans Razorback, réalisé par Russell Mulcahy en 1984 ! Ce petit nanar sympathique lancera la carrière du cinéaste, qui signera par la suite le premier Highlander. Toutefois, Russell Mulcahy sombrera peu à peu dans la médiocrité et la déchéance, accumulant les navets.
Bien que Razorback ne soit qu'une série B, le film de Russell Mulcahy est assez prétentieux.
Clairement, le réalisateur veut nous en mettre plein la vue ! Russell Mulcahy est un fan de clip et a traîné dans le milieu avant de se lancer dans le cinéma.
Effets tapageurs, ambiance noire et paysages australiens à la pelle, tel est le menu de Razorback. Russell Mulcahy a bien l'intention de nous montrer l'étendue de ses compétences, quitte à verser dans la surenchère.
Au niveau du scénario, aucune surprise au tableau de bord. Razorback reste assez classique et prévisible. Un sanglier monstrueux sème la terreur dans la nature australienne. L'animal a déjà tué un gosse.
C'est d'ailleurs l'introduction du film, plutôt grotesque au passage, le sanglier traversant la maison d'un pecno du coin.
Conséquence: la demeure explosera après la courte incursion de la créature. Petite question: comment l'animal est-il parvenu à faire sauter la maison ? Aurait-il oublié de fermer le gaz avant de repartir ?
Toujours est-il que Razorback reste un nanar fun et décomplexé, le film reposant largement sur les apparitions furtives, mais toujours dévastatrices, du sanglier de service. Les fans du cinéma bis apprécieront probablement ce cru horrifique pour ce qu'il est. Pour les autres, merci de passer leur chemin.
Note: 10/20 (c'est vachement sympa...)
Note nanardeuse: 14/20