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Shank

Publié le 17 juin 2011 par Olivier Walmacq

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genre: anticipation, science fiction (interdit aux - 12 ans)
année: 2011
durée: 1h35

l'histoire: Londres 2015: dans la capitale britannique dévastée, la guerre des gangs fait rage. Seuls les Paper Chaserz restent à l'écart du tumulte. Mais lorsque l'un d'entre eux est assassiné, le gang part en chasse pour le venger.

La critique d'Alice In Oliver:

Le genre science fiction et anticipation est de retour depuis Les Fils de L'Homme, chaque nouvelle péloche du genre tentant d'égaler le superbe film d'Alfonso Cuaron. D'ailleurs, le début de Shank, réalisé par Mo Ali, n'est pas sans rappeler Children of Men puisque l'action se situe dans la capitale de l'Angleterre, donc, à Londres dans un proche avenir, 2015 pour être précis.

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Le scénario se concentre alors sur une bande de jeunes loubards, pas forcément méchants mais forcés de se battre pour survivre dans une société condamnée au chaos. D'ailleurs, les premières minutes décrivent un monde qui se divise en deux catégories distinctes. D'un côté, les bourgeois vivent dans des résidences protégées de la violence. De l'autre, les pauvres sont parqués dans des ghettos.
La nourriture est devenue une denrée rare et précieuse. Les jeunes se sont regroupés en bandes de gangsters se livrant une guerre sans merci pour la survie.
Voilà pour les hostilités !

Pourtant, le film laisse son sujet de côté pour se concentrer davantage sur une histoire de vengeance. Le frère d'un adolescent de 14 ans a été assassiné brutalement par un gang rival.
Le jeune héros va alors mener sa quête de vengeance et organiser une véritable guérilla avec l'aide de ses potes et de plusieurs clans de jeunes voyous.

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A partir de là, Mo Ali réalise un film qui hésite entre anticipation, drame social, gangsta rap et jeunesse à la dérive.
Un vrai fourre-tout pour un long-métrage brouillon qui finit par perdre son sujet à force de mélanger plusieurs genres différents.
Tout cela est à l'image de sa bande originale cacophonique, composée de rap, d'électro et de hip-hop, le cinéaste n'hésitant pas à refourguer quelques séquences animées et même de jeu vidéo dans son film.
En résulte un long-métrage agaçant, prétentieux et peu convaincant au final. Dommage car les jeunes acteurs sont totalement impliqués dans ce film d'anticipation, définitivement maladroit.

Note: 05/20
Note naveteuse: 13.5/20


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