Ces productions ont bénéficié d’apports financiers pour la coproduction de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT) de 15 millions de dhs étalés sur quatre exercices de 2005 à 2008 en plus des frais de doublage (4,5 millions dhs) et du soutien du ministère de la Communication à hauteur de 7,5 millions dhs, le reste étant la part versée par “Ali n’Productions”, mise sur pied en 1999 par le même cinéaste.
Ces films, doublés en tachelhit, tamazight, tarifit et en darija et sous titrés en trois langues (anglais, espagnol et français), soit un total de 120 productions, ont été tous diffusés sur les chaînes de la SNRT en darija et sur “Amazighia” en tachelhit, tamazight et tarifit, a-t-il expliqué.
Ces films ont été réalisés durant une période entre 12 et 18 jours, soit une moyenne de quinze jours de tournage avec des budgets limités, par douze marocains dont neuf réalisaient avec ces productions leur premier long métrage.
La société Ali n’Productions a, en outre, remis en juillet dernier un montant de 4,9 millions dhs au titre de la quote-part sur les recettes (vente DVD, sorties salles, ventes internationales, sponsoring et financement), a indiqué Nabil Ayouch.
“C’est la première fois qu’un producteur privé parvient à remonter des recettes pour la SNRT dans une opération de coproduction avec un diffuseur au Maroc”, a-t-il relevé, notant que ces recettes pour la SNRT, qui perçoit un pourcentage des bénéfices d’exploitation de ces productions, “pourront encore augmenter étant donné que l’exploitation des films continue”.
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