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Les Breastfeeders aux Francos

Publié le 20 juin 2011 par Munch

Les Francofolies de Montréal ne sont pas les Francofolies sans un spectacle des Breastfeeders et ce peu importe s’il s’agit d’un show gratuit en après-midi, un dimanche à 19h, avec ou sans Dyonisos ou Les Wampas ou bien même un mercredi à 23h à L’Astral pendant la finale de la coupe Stanley. Ne pas inviter Les Breasfeeders est impenssable. Les Francos ont besoin de leur grosse dose d’énergie.

Dès leur entrée sur scène, Les Breastfeeders ont réussi à faire danser les gens au parterre grace à leur énergie qui ne s’est jamais dissipé jusqu’à la toute fin du spectacle. Les riffs de guitares rapides et les déhanchements de la bande à Luc Brien (Johnny Maldoror, tambouriniste par excellence, en tête de ploton) ont donné une solide râclé aux festivaliers. Du rock en plein visage! Et ils en redemandaient!

Les Breastfeeders ont bien sûr parcouru les pièces de leur nouvel album « Dans la gueule des jours », en ouvrant avec « La Lune à blâmer » . Ils ont pratiquement jouer toutes les pièces de cet album (« Danser sur ma tombe », « Le Monde tourne autour de toi », la bombe « 400 miles », « Ne perd pas la tête (Marie Antoinette) ») et certaines pièces avec quelques surprises : trompette et trombonne sur « Ce ne sera pas un jour comme les autres » et violons sur « Si je retiens la nuit » et « Betty Lou ».

Suzie McLelove à pu briller puisqu’on lui a laissé beaucoup de place, sur les deux pièces mentionnées plus-haut ainsi que sur « Manteau de froid », La Fille dans la vitrine » et « Amoureux solitaires », pièce tiré du premier album. Elle a donné une autre dimension au spectacle tout en y gardant le rythme.

Les pièces du premier album Déjeuner sur l’herbe et du deuxième Les Matins de grands soirs, n’ont pas été ignorées puisqu’elles ont été pour la plupart les moments fort de la soirée. « Mini-jupe et watusi » et « Ostrogoth-à-gogo » en particulier, ont mis le feu aux poudres et le public, toujours dansant et souriant, en redemandait.

Les Breasfeeders ont quitté la scène, ont bu 48 canettes de Red Bull (ou peu importe la marque de boisson énergétique qu’affectionnent les rockstars) et sont revenu pour un rappel avec encore plus d’énergie qu’ils en avaient à la fin du spectacle. Luc Brien en a profiter pour parler encore de ses talents d’écritures mais cette fois avec humour. « La prochaine chanson nous a permis d’entrer à L’Académie de la Langue Française » a-t-il dit avant d’entammer « En dassant le Yah! », pièce instrumentale. Ont suivi « Pas sans saveur » et pour terminer « J’pourrais pas vivre avec toi », pièce classique du premier album. Les Breasfeeders ont livrer tout un spectacle, chose pour laquelle ils sont reconnu.


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