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Jean-Michel Aphatie, baudruche médiatique ou journaliste à paillettes ? Canal toujours plus politiquement correct.

Par Cuicuinrv
Salut les aminches.
Bon.

L'autre soir, alors que je glandais à la maison, cloué par ma cécité provisoire, j'ai éprouvé un besoin inextinguible de me faire du mal : j'ai regardé le Grand journal sur Canal +.


Jean-Michel Aphatie, baudruche médiatique ou journaliste à paillettes ? Canal toujours plus politiquement correct.

Jean-Michel APHATIE, journaliste virtuose doué d'une "kolossale" finesse.

Nos Zéros recevaient Benoît Hamon, qui entre nous, n'a pas cassé 3 pattes à un canard. Je ne souhaite pas être mauvaise langue mais les dirigeants socialistes sont de si médiocres débatteurs par rapport a certains dirigeants de la droite que j'ai bien peur qu'ils perdent de nombreux points lors d'échanges verbaux durant les présidentielles !Peu en verve, manquant singulièrement du sens de la répartie, dénués de la moindre  hargne, les dirigeants du PS sont si nuls en expression orale qu'on trouve l'agressivité de Morano géniale, la mauvaise foi de Copé subtile, la niaiserie de Xavier Bertrand convaincante.C'est dire.Mais tel n'était pas mon propos initial.Je voulais, une bonne fois pour toute, montrer combien le chroniqueur vedette de Canal +, Jean-Michel Aphatie pour ne point le nommer, outrepassait chaque jour davantage son rôle de journaliste pour franchir ouvertement le seuil de la partialité idéologique, voire le rang incontesté de défenseur acharné du dogme ultralibéral, par ailleurs en pleine déliquescence !Non que notre homme soutienne Nicolas Sarkozy qu'il juge trop étatique, mais ses convictions sommaires qui frisent la foi religieuse en matière d'économie libérale à la Blair en font un propagandiste plus qu'un éditorialiste.Et ça, c'est inadmissible pour un gugusse à qui les larmes montent aux yeux quand il parle de la pureté et de l'objectivité du  journalisme ! Fais ce que je dis mais ne fais pas ce que je fais... 


Quel tartuffe !  Quel faux cul !

Ce n'est évidemment pas ce qu'on demande à un journaliste généraliste, réputé impartial, dont on ne devrait jamais deviner l'orientation politique. La déesse de ce croyant est Margaret Thatcher, sa Bible un budget équilibré, ses saints sont Ronald Reagan et Tony Blair, son mentor est l'archange Trichet, son village préféré est Bilderberg et sa sauce favorite est une réduction des déficits !En fait, depuis que je surveille notre homme, je m'aperçois, jour après jour, qu'il n'entrave que dalle à l'économie. Il me fait penser à Toinette dans le  Médecin Imaginaire qui quelque soit le symptôme décrit, incrimine le poumon.

Ainsi décline t-il doctement devant un auditoire subjugué qui ne comprend rien, les conneries suivantes :Le chômage ? Les déficits !La pauvreté ? Les déficits !Le nucléaire ? Les déficits !L'escheria Coli ? Les déficits !Les révolutions arabes ? Les déficits !Le tsunami ? Les déficits !Le malaise des banlieues ? Les déficits ! L'assistanat ? Les déficits !
la France ? Les déficits !
Parce que notre ami Aphatie possède une qualité essentielle dans un monde économique si complexe : Jean-Michel est simple. Mieux : il est simpliste, jusqu'à en être simplet...

Et sur le plateau de Canal + , toutes les buses qui l'accompagnent d'écouter religieusement et d'applaudir ! Que dis-je ? De boire les paroles du maître !

Pauvres couillons ! Contentez vous de faire de la politique-paillettes avec vos salaires de super ministres et de vous marrer niaisement en sortant votre panoplie de vannes à 5 centimes d'euros !
Avec la Mireille Mathieu blonde, Ariane Massenet qui aurait loupé son certificat d'étude pour la 23ème fois plaçant ses questions débiles que même la poupée Barbie n'oserait pas poser par peur de proférer des âneries.
Avec ce brave Ali Baddou qui va remplacer, le midi lors de la prochaine saison, Bruce Toussaint ;  Ali, sorte de Ken (le copain de Barbie), bellâtre de bonne famille, mou et  intellectualisant de la vague politiquement correcte tendance béchamelle (BHL) et enfin Denisot, éternel fayot envers ceux qui présentent un quelconque pouvoir. Personnage passe-partout malin, rusé mais assez falot.
Tout ce petit monde sans aspérités, Sarko-BHL-Hollando-Lagerfeldo compatible, politiquement correct, chiant à en mourir d'ennui, pétri d'arrogance,  désespérément à la mode. Du Lady Gaga intellectuel, c'est à dire le néant absolu. C'est aussi cela l'Élite médiatico-culturelle de la France...Heureusement, surnage le Petit Journal de Yann Barthès, souvent drôle qui pimente un peu un menu assez insipide Sans oublier, le vendredi soir, la petite semaine de Bruno Donnet, revue d'actualité que je trouve tout simplement excellente.

Quant aux pathétiques rendez-vous du vendredi avec le bavard Frantz Olivier Giesbert, le médiocre et fat Alain Duhamel, l'insignifiant Thomas Legrand,  et même la future star  réactionnaire Natacha Polony, le mesuré mais pâle Joseph Macé-Scaron et quelques autres dont Edwy Plenel, la seule caution de gauche ; ils n'apportent jamais rien de nouveau. 

De fait, les analyses de ces leaders d'opinion me font penser à un concert de banalités et de poncifs, à une symphonie d'autosatisfaction partagée, à une sérénade montrant le bonheur d'être à la télévision.
Sur Canal +, le vendredi, au Grand Journal, parfois on s'engueule ou on se griffe mais le plus souvent on se lâche, on se lèche , on s'embrasse, on se paluche, on se caresse, on se mélange, on se tète les orteils, on se chatouille les arpions, on s'aime, on se baise, on se suce, on se pénètre, on éjacule, on se sodomise,  on se réconforte,  on se félicite, on jouit, on se réjouit après cette fantastique partouze médiatique de représenter l'Élite culturelle de la télévision, d'incarner les reines et les rois du journalisme "hype" et de s'imaginer les gourous de l'opinion.Et nous, public béat forcément muet, comme de sacrés cons, le sourire aux lèvres, on est content pour eux et on en redemande...
Ami(e)s du blog, pardonnez le style, les effets, la méchanceté, le sectarisme, la rancœur, les critiques, les enluminures, la grandiloquence et la pédanterie de ce texte.
Petit blogueur sans flamme, j'ai plus de cœur qu'il n'y parait.


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