Magazine Cinéma

Sunshine

Publié le 21 juin 2011 par Olivier Walmacq

Sunshine

Genre: science fiction
année: 2007
durée: 1H40

L'histoire: En 2057, le soleil se meurt, entraînant dans son déclin l'extinction de l'espèce humaine. Un vaisseau spatial composé de 7 hommes et d'une femme est le dernier espoir de l'humanité. Leur mission: faire exploser une bombe nucélaire afin de relancer l'activité solaire.

la critique d'Alice In Oliver:

Le scénario de Sunshine, réalisé par Danny Boyle en 2007, est pour le moins original puisqu'il décrit une Terre en voie d'extinction.
Le soleil est sur le point de mourrir. Notre bonne vieille planète est revenue à l'ère glacière. L'humanité décide d'envoyer un groupe d'astronautes afin de réactiver l'énergie du soleil.
Pour cela, l'équipage doit larguer une bombe d'une puissance phénoménale. La mission est difficile, car leur voyage va connaître de nombreux rebondissements.
Avec Sunshine, Danny Boyle propose un film de science fiction d'une beauté visuelle époustouflante ! A partir de là, Danny Boyle propose une réflexion intéressante sur notre étoile. Le Soleil apparaît à la fois comme une étoile porteuse d'espoir mais aussi comme un astre de mort. Pour cela, le réalisateur joue habilement avec les effets d'ombre et de lumière.
Le Soleil apparaît alors comme une entité divine et un objet cosmique portant les secrets des origines de la vie.
L'équipage en route vers le Soleil devra alors affronter un grand nombre de dangers, notamment les radiations et les vents solaires.
Le suspense est haletant et la musique vient renforcer ce sentiment de solitude et de vide intersidéral. Après, Sunshine reste un film de science fiction.
Clairement, l'histoire présentée ne pourrait pas se dérouler dans la réalité. En effet, selon les données astronomiques actuelles, le Soleil commencera à mourir d'ici cinq milliards d'années.
Ensuite, quand notre étoile commencera à arriver à son terme, elle deviendra une géante rouge et grossira de façon exponentielle, atteignant environ 20 fois sa taille actuelle, jusqu'à avaler les planètes telluriques (Mercure, Vénus, Mars et évidemment, la Terre).
Par conséquent, il ne fera pas plus froid sur la Terre mais plus chaud. Toutefois, malgré un scénario un peu fantaisiste, Sunshine reste avant tout du cinéma, et plus largement, un très bon film de science fiction.

Note: 15/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines