On ne peut pas parler de bons ou mauvais aliments. Tout est dans l'usage que l'on en fait. Il n'y a pas de raison d'exclure un aliment ou une catégorie d'aliments sauf dans le cas de pathologie particulière. La mise à l'écart d'un aliment n'a pas de réel fondement. Seul, l'excès est préjudiciable.
Un excès ponctuel pourra être rapidement corrigé lors des repas suivants sans nécessiter un jeûne. En revanche, en excès sur le long terme pourra entraîner des conséquences sur l’organisme : prise de poids, risque accru de maladie.
Il existe souvent un décalage entre les opinions négatives sur certains aliments et le risque réel. Les caractéristiques personnelles (génétique, âge, mode de vie, circonstances particulières, préférences…) influencent le choix des aliments, de leur association, de leur préparation.
Les personnes en situation de surpoids doivent surveiller différentes familles d’aliments mais ne pas les exclure : les féculents, les matières grasses et les sucres ; l’objectif étant de retrouver un équilibre alimentaire. Les féculents doivent être réduits à la faveur des légumes, les matières grasses réduites par des modes de cuisson plus adaptés (cuisson au four ou à la vapeur, plutôt qu’à la poêle huilée…) et les sucres limités dans leur utilisation. Par ces petits gestes, la cuisine devient moins calorique, mais pas pour autant moins savoureuse, et permet une perte de poids sur le long terme.