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Dragon Ball The Magic Begins

Publié le 26 juin 2011 par Olivier Walmacq

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genre: fantastique
année: 1989
durée: 1h25

l'histoire: Sangoku coule des jours paisibles auprès de son grand-père, Spark, tout en protégeant l'une des sept boules de cristal. Les mystérieux objets, une fois réunis, sont capables d'invoquer le dragon sacré. Le roi Cornu et son armée cherchent à tout prix à se les approprier.

la critique d'Alice In Oliver:

Le cinéma est décidemment surprenant... Pas toujours dans le bon sens du terme... C'est le moins que l'on puisse dire, certains producteurs ayant la mauvaise idée de s'attaquer à des films inadaptables au cinéma.
Les exemples sont nombreux: Street Fighter, Mortal Kombat, Tekken, Ken Le Survivant, Super Mario Bross... Bref, la liste est longue !
Toutefois, on pourrait y rajouter Dragon Ball The Magic Begins, réalisé par Joe Chan et Leung Chun en 1989, qui est évidemment l'adaptation du célèbre manga d'Akira Toriyama.

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Une telle adaptation tient du pari suicidaire, tout simplement à cause du matériel de base lui-même, contenant de nombreux personnages, divers enjeux, ainsi que des intrigues parallèles, l'ensemble s'étalant sur plusieurs dizaines d'ouvrages. C'est pourtant le pari tenté par Joe Chan et Leung Chun.
Dès l'introduction, en forme de dessin animé, le film a le mérite d'afficher sa nanardise probablement volontaire.

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Clairement, il n'y a rien à sauver de cette production ridicule, grostesque et fauchée. Au niveau du scénario, Dragon Ball The Magic Begins reprend la trame essentielle du manga, à savoir la quête des sept boules de cristal.
On retrouve également quelques personnages de l'oeuvre originale: le héros principal, Sangoku, décrit ici comme un adolescent niais et idiot, Tortue Géniale devenu l'homme tortue, Sitoé (Bulma), Westwood pour Yamcha, ou encore Piggy (Oolong). Tous les noms ont été changés pour des raisons de budget et de droit d'exploitation.

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Pour le reste, Dragon Ball n'est qu'une succession de bastons et de sketches ratés. Pourtant, il faut bien reconnaître que l'on ne s'ennuie jamais.
Le film commence par l'entraînement de Sangoku, qui poursuit son grand-père dans la forêt. Ce qui nous vaudra une petite séquence jubilatoire de sauts à travers les arbres. Au passage, on pourra remarquer les grosses ficelles permettant aux acteurs de se mouvoir comme ils peuvent.
C'est sans compter sur un humour foireux, l'ensemble étant au service d'une production qui semble se contrefoutre de tout !

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Malgré ses innombrables défauts (effets spéciaux ridicules, acteurs unanimement mauvais, maquillages affreux, mise en scène foireuse passant parfois d'une séquence à une autre sans établir de lien logique), Dragon Ball The Magic Begins reste un mauvais film sympathique.
Le mérite revient à un humour à la fois nul et décomplexé, le film insistant lourdement (un peu trop parfois) sur le côté obsédé (sexuel) de ses personnages, notamment Tortue Géniale.

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Alors oui, Dragon Ball The Magic Begins reste une sacrée chiure, qu'il conviendra de regarder au 36ème degré.
Toutefois, je préfère largement cette production fauchée à la nouvelle version, sortie il y a quelques années.

Note: bah, euh... 0/20
Note nanardeuse: 19/20


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