Etrange… J'ai vu hier soir le dernier film de Woody Allen, Minuit à Paris. En sortant de la salle, sous une pluie qui rafraîchissait l'atmosphère, j'ai dit à ma femme que j'avais l'impression qu'on avait tourné un film dans mon appartement…
C'est un jeu très amusant pour moi de retrouver les lieux du tournage de ce film, un coin de rue, une façade d'immeuble…
Comme cette scène tournée aux “Lyonnais”, restaurant où j'ai passé de belles heures en bonne ou charmante compagnie, et d'où je suis sorti parfois un peu trop gris mais fort joyeux…
Bon… Cette vision est bien celle d'un américain amoureux de la capitale et les plans de ce films ressemblent bien souvent à des cartes postales, mais quel amusement de découvrir, incarnés par de bons acteurs, Hemingway, Dali, Man Ray, Cole Porter…
Ce film n'est pas un chef d'oeuvre, mais il est charmant.
J'aimerais, moi aussi, prendre cette vieille voiture, passé minuit. Elle m'emporterait moi aussi vers le Paris des années 30. Qui voudrais-je rencontrer à cette occasion? Je me contenterai de traîner “le nez au vent” dans les rues, de Montparnasse à Montmartre.
Mes pas me conduiraient Peut-être que vers le boulevard Montmartre. Je m'installerai alors à la terrasse de la Maxéville, une belle brasserie art déco, et je commanderai un café… Mais… Ce jeune homme… Ce garçon de café?
Eh oui! Papa était à Paris en 1935, et c'est lui que j'aimerais retrouver, ne serait-ce qu'une heure. J'attendrais la fin de son service et nous irions ensemble prendre un verre sur les grands boulevards. Nous parlerions de tout, de rien, des femmes, de l'avenir!
Ce rêveur traînant sur les quais… C'est moi!