Écrit par La Nouvelle Expression
Vendredi, 01 Juillet 2011 09:45
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« La culture artistique est l'une des plus importantes qui permet à tout individu de pouvoir s'élever. Aussi un acteur roi peut devenir une star comme partout ailleurs. Quand Gérard Essomba qui a fait plus de 40 ans de carrière arrive dans sa ville Yaoundé qui porte le nom de son grand père Mani Ewondo, personne ne peut dire je connais ce Gérard Essomba. Parfois je vais jusqu'à me faire agresser par des gens qui ne savent pas qui je suis. Tout cela fait un ensemble de difficultés que le Cameroun a aujourd'hui de pouvoir s'imposer dans le monde. Je reproche qu'il y a sur toutes nos chaînes de télévisions plus de Remue-fesses
qu'autre chose. Pourquoi on n'essaierait pas de faire des dramatiques en coproduction avec les réalisateurs camerounais ? Les cinéastes doivent mettre en œuvre bien des histoires. De plus en plus, vous avez de grands réalisateurs en Afrique qui sont devenus de très grands noms. Nous avons Henri Duparc avec qui j'ai eu le bonheur de travailler dans un film qui s'appelle « Rue princesse ». C'est Gérard Essomba qui fait le film « La balle poussière » qui a été une révélation dans les années 1988 qui a battu le record sur le plan humoristique. Vous avez Souleymane Cissé qui est un grand réalisateur, vous avez Bertin Kaboé, tous ceux là sont des artistes qui, maintenant, ont laissé presque leurs empreintes dans le cinéma camerounais ».