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The Stuff

Publié le 01 juillet 2011 par Olivier Walmacq

stuff

Genre: Fantastique

Année: 1985

Durée: 1h23 min (à faire la grimace)

L'Histoire: Une substance blanchâtre d'origine inconnue, à l'apparence d'un yaourt, est commercialisée comme tel, mais non contente de rendre accroc ses consommateurs, celle-ci prend leur contrôle avec pour objectif de coloniser le monde. Heureusement, un detective, ancien agent du FBI, une directrice de boite de publicité et un jeune garçon vont s'opposer au dessein de la chose :" The Stuff".

La critique de Varlin victime d'indigestion: Il arrive parfois de trouver dans des bacs à soldes des DVD estampillés Mad Movies, qui se révèlent être de bonnes surprises à bas prix, mais il arrive aussi de tomber sur des films comme The Stuff.

The Stuff est un film de Larry Cohen à qui l'on doit entre autre l'excellente serie: Les Envahisseurs.

Ce film se présente comme une critique de la grande consommationn incarnée par "The Stuff", une substance maléfique rapidement devenue la coqueluche des supermarchés et des consommateurs.
Pour le plus grand péril de l'humanité ! Car cet ersatz de yaourt prend le contrôle de quiconque en consomme, le rendant au préalable accroc.

Pour sauver l'humanité, un ex-flic insupportable, devenu un détective d'une rare perspicacité, une directrice d'agence de pub tombée sous le charme de ce dernier (incroyable non ?) et un gamin d'une douzaine d'années (A votre avis qui va gagner ?).

Heureusement pour nos héros, le scénario est d'une rare complaisance et ceux-ci bénéficieront de coïncidences lourdingues et de circonstances favorables opportunes, qui les sauveront plus d'une fois. A un tel point que rien ne peut leur arriver finalement.

Le réalisateur patine avec son histoire bancale, et bien que la masse de fromage blanc peut faire un petit effet (mais un tout petit), parfois appréciable (allez, soyons grand seigneur), quelques têtes explosent quand même.
Mais on sent vraiment que l'on va devoir supporter notre trio jusqu'au bout. Enfin trio, bientôt quatuor car le colonel Spears (Paul Sorvino qui devait avoir des dettes) va bientôt aider nos héros.

Car figurez-vous que ce personnage détient une armée privée qui se décrit elle-mêmepudiquement "la meilleure armée des Etats-Unis" (regardez bien leurs têtes aux soldats , elle a bonne mine l'armée américaine, on comprend tout maintenant). De plus, c'est un abruti notoire à qui notre héros (enfin vôtre moi j'en veux pas du tocard)  parle comme à un gamin attardé (ce qu'il est, au demeurant, je reconnais). Je passe sur les propos racistes qui ne méritent que du mépris.
C'est le personnage le plus caricatural et pourtant, c'était pas gagné.

Car les personnages sont bien trop ternes. D'ailleurs, les évènements ne semblent pas les tourmenter plus que ça.
C'est vrai quoi qui n'a jamais vu des têtes exploser, des parents devenir fous, des personnes voulant vous étrangler, des civilisations menacées...?

Les acteurs principaux, Michael Moriarty (l'ex-flic), Andrea Marcovicci (la directrice de l'agence de pub), Scott Bloom (le gamin ), pas si mauvais soyons hônnetes, font plutôt honneur à leur simulacre de personnage.
Au passage, on signalera une séquence avec Danny Aiello (qui paye ses factures).

Vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout aimé ce film bâclé du fait d'un scénario pitoyable, qui possédait pourtant une intrigue intéressante, qui pouvait s'apparenter à The Blob. J'imagine cependant qu'il doit avoir ses fans si Mad Movies y a accollé son sacro-saint label. Mais moi, je ne marche pas, trop cher le rond de serviette.

On va me dire que c'est une série B, ce n'est qu'un film, oui d'accord, mais est-ce une raison valable pour faire de la concurrence deloyale à la dragée fucca ?

J'aurai dû acheter le porte-clés en forme de vache qui rit à la place !

Note: 04/20 pour quelques effets sympathiques

Note nanardeuse: 10/20 car pas drôle juste pathétique.


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