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Le canard de Barbarie blanc.

Par Selectionsavicoles

 

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Canard de Barbarie blanc. 

 Photos dues à la courtoisie de l'auteur du blog : 365photo.over-blog.com

qui présente sur des thémes différents, des photos de qualité supérieure.

LE CANARD DE BARBARIE BLANC

Ramené depuis quelques générations seu­lement des régions froides de l'Amérique du Sud où on le rencontre à l'état sauvage, le Barbarie blanc est incontestablement une race magnifique, tant par la beauté de son plumage que par l'ampleur de ses formes et la qualité de sa chair.

Son élevage enchante les amateurs.

D’abord il est rustique, d'une rusticité à toute épreuve; il s'élève fort bien (et peut se reproduire) sans plan d’eau ; ensuite il devient très gros : le mâle peut atteindre 4 kilos dans la qualité à rôtir, et 7 kilos chez les reproduc­teurs. Sa chair, non graisseuse et supportée par les estomacs les plus délicats, est très appréciée.

Croisé avec des canes de Rouen, de Pé­kin ou de toute autre race lourde, il donne des mulards estimés, aux foies renommés.

Le Barbade blanc est un canard de forme allongée, au port nettement horizontal. Son plumage est d'un blanc pur aux reflets de moire. Sa tête est ornée de caroncules d'un rouge éclatant et dont l'intensité de coloration indique la vitalité de l'animal. Elle porte au sommet de longues plumes qui se redres­sent sous l'effet de la peur ou de la colère. Son bec, d'une jolie teinte corail, porte à son extrémité un onglet rose très apparent. Ses yeux sont bleus. Ses pattes et tarses jaune orange.

La majesté puissante du mâle, la distinc­tion de la femelle, leur démarche aisée et non claudicante, comme l'est celle de la plu­part des palmipèdes. On a l’impression qu'ils ont tou­jours un envol au bout des ailes. Son vol est rapide, gracieux, cet ensemble faisant du Barbarie blanc un canard de grande classe, l'ornement par excellence des piè­ces d'eau, tout le monde ne pouvant s'offrir des cygnes.

La cane, qui pond un bel oeuf blanc, est une couveuse et une mère admirable, éle­vant jusqu'à vingt canetons qu'elle n'abandonnera qu'adultes pour aller reprendre son rôle de pondeuse, de couveuse, et d'éleveuse.

Ajoutons que ce palmipède, aussi discret que sympathique, ne nous assourdit pas de cris discordants et que le mâle ne se montre pas agressif envers les autres animaux de la basse-cour.

Aussi, lorsqu'à l'ouverture matinale de la canardière, on se trouve environné d'un tournoiement d'ailes qui fait penser à un lâcher de colombes ; quand une mère-cane traverse la prairie, entraînant derrière elle à l'abri des longues plumes de sa queue lar­gement étalée en éventail protecteur, ses ca­netons duveteux, délicates boules d'or qu'elle dirige vers l'eau proche où ils vont naviguer comme une vivante flottille ; quand, à l'appel du soir, les canards regagnent procession­nellement en interminables files leur abri de la nuit ; lorsque, un peu plus tard, quel­ques attardés à l'âme solitaire se balancent mollement sur l'onde, groupe blanc endormi dans un rayon de lune qui dore l'eau et ar­gente le feuillage, on trouve que, dans un prosaïque élevage de Barbaries blancs, il y a bien de la poésie.

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  Canes de Barbarie blanches.


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