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Laurent Cabut et Andrea Petrini, live aux Subsistances

Par Faimdelyon @faimdelyon

Alors voilà... Etre indulgent et passer sous silence certaines choses qui m'ont déplu ou jouer franc jeu. Choix assez cornélien, face à des gens aussi passionnés et investis...

Les lundis de Fulgurances c'est une sorte de gastronomie alternative. L'assiette n'est plus la seule à s'exprimer, c'est tout un univers, un espace temps centré sur les émotions et les fusions des bons sentiments. Aux oubliettes les conventions, les codes et les à priori.

Pour la première à Lyon, Laurent Cabut, second du Châteaubriand, et Andrea Petrini, critique gastronomique se sont approprié la verrière des Subsistances.

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 Brochettes de coeur de sésame et gras double. Crédit photo : Stephatable

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Les cuisines, en live, sur une scène. Crédit photo : Stephatable

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 Pain grillé moelle, poireau et jaune d'oeuf. Crédit photo : Stephatable

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  Petits pois, fraises. Crédit photo : Raphaël Renard

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Laurent Cabut à gauche, Andrea Petrini au centre. Crédit photo : Raphaël Renard

  

L'ambiance se veut contemporaine, underground, sombre, pénétrante, presque angoissante. 2 immenses tables nues s'offrent à nous. La musique électrique rythme la partition d'une mise en place qui se fait sous nos yeux.

Sur la scène, les cuisiniers deviennent les gardiens d'un enfer où cuisent les plats. La  fumée s'échappe des brasiers et se dissipe chatouillant au passage des narines acerbes et affamées.

Côté assiettes, c'est éclectique, original, un peu déroutant. Il y a beaucoup de prises de risques et de découvertes. On aime ou on déteste.   

Côté verre, c'est là  où le bât blesse. Un vin blanc qui aurait apprécié un petit tour au frais et un Fleurie plus proche du jus de raisin que du vin. Je suis vraiment sceptique sur ces accords mets et vins et je ne suis pas la seule.

Mais mon plus grand regret c'est toute cette mise en scène. L'intention d'offrir du "live cooking" dans un lieu hors norme me séduit, une vraie volonté de partage et d'échange. Mais à quoi cela sert-il quand on ne voit rien de ce qui se passe sur scène ? Quand les cuisiniers restent dans le feu de l'action sans partager l'histoire de leurs plats ?  

Je me suis perdue, au milieu de cette démarche artistique, sans vraiment comprendre là où on voulait m'emmener.   

 Au final je reste sur ma faim et ce dans tous les sens du terme.


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