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Running Man

Publié le 05 juillet 2011 par Olivier Walmacq

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genre: science fiction, action (interdit aux - 12 ans)
année: 1987
durée: 1h40

l'histoire: En 2019, la dictature s'est installé aux Etats-Unis. La télévision est devenue l'arme suprême du nouveau pouvoir. Une émission, The Running Man est le grand succès du moment. Accusé à tort du meurtre de plusieurs personnes, Ben Richards est lancé dans l'arène de ce jeu brutal et barbare.

la critique d'Alice In Oliver:

Running Man, réalisé par Paul Michael Glaser en 1987, est l'adaptation d'un roman de Stephen King. Difficile de dire si le film est fidèle au bouquin, puisque je ne l'ai pas lu ! Toujours est-il que le début de Running Man a le mérite de présenter les hostilités. Attention, SPOILERS !
Dans un futur proche, les Etats-Unis sont devenues une dictature, la télévision relayant largement la propagande mise en place par le gouvernement.

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L'introduction nous présente alors un policier en mission, Ben Richards (Arnold Schwarzenegger). Ce dernier refuse d'abattre quelques manifestants dans une foule. Il est alors arrêté par ses collègues et envoyer dans un camp de travail. Pourtant, l'ancien flic parvient à s'échapper avec l'aide d'autres prisonniers. De retour chez son frère, Ben Richards découvre un appartement luxueux et moderne, habité par une belle jeune femme (Maria Conchita Alonso).
Ben Richards sera à nouveau appréhendé par la police.

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Pour Damon Killian, le présentateur de Running Man, une émission brutale à succès, la capture de Richards est une véritable aubaine.
Enfin, le présentateur cynique et véreux tient la future vedette de son audimat. Très vite, Ben Richards est lancé dans l'arène.
Il est d'ailleurs accompagné par quelques anciens camarades de prison. Ensemble, ils doivent survivre dans une véritable arène, composée de trackers, des tueurs redoutables, massacrant leurs victimes à coup de tronçonneuse et de lance-flamme.

En vérité, le film de Paul Michael Glaser ressemble surtout à une variante de Rollerball. A travers Running Man, le cinéaste critique la télévision de demain et une société de plus en plus voyeuriste, prête à baver devant la mort annoncée de pseudo-criminels. Si la critique n'est pas toujours convaincante, Paul Michael Glaser a au moins le mérite de réaliser un bon film d'action.
L'intérêt de Running Man repose avant tout sur les trackers de service, le film étant assez violent, et n'hésitant pas à sacrifier quelques personnages importants.

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Mais derrière toutes ces séquences violentes, Paul Michael Glaser critique davantage la télévision actuelle, la dénonciation d'une société dictatoriale et barbare apparaissant assez peu dans cette production de facture honnête.
Quant à Arnold Schwarzenegger, l'acteur ne délivre pas une grande prestation, se contentant de cabotiner et de jouer les gros durs qui castagnent.
La fin est également décevante, Running Man redevenant alors un film poli et convenu, qu'il conviendra de regarder comme un divertissement (encore une fois honnête) de série B.

Note: 12.5/20


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