Magazine Culture

Mes indispensables : Yeah Yeah Yeahs - Fever To Tell (2003)

Publié le 06 juillet 2011 par Toto
Mes indispensables : Yeah Yeah Yeahs - Fever To Tell (2003)Quand paraît en 2003, le premier disque des Yeah Yeah Yeahs, celui-ci fait l'effet d'une bombe, une locomotive lancée à toute vapeur, incontrôlable. Le groupe a déjà acquis une réputation scénique dévastatrice, renforcée par leur chanteuse, la charismatique Karen O. Les 6 premiers titres de ce "Fever To Tell" sont assénés pied au plancher, sans aucune retenue, dans une fureur toute communicative. La guitare, tel un hachoir, tranche dans la barbaque, avec une précision somme toute impressionnante. La batterie, n'est pas en reste et tape à bon escient, c'est-à-dire, un peu partout, un peu tout le temps. Et que dire donc, de la sauvageonne de service, qui s'habille comme une égérie punk de Vivienne Westwood et éructe à tout va des paroles particulièrement crues. C'est ce qu'on appelle du rock'n'roll premier degré, qui fait du bien par où ça passe. On pense bien sûr au son de la mythique scène de Detroit de la fin des années 60, des Stooges et du MC5. Passé ce déluge initial et deux morceaux un peu en retrait ("Cold Night", "No No No"), les Yeah Yeah Yeahs s'assagissent le temps de trois derniers titres où ils démontrent que même jouées tranquilles, leurs chansons tiennent assurément la route. "Maps" est un tube en puissance. Mes indispensables : Yeah Yeah Yeahs - Fever To Tell (2003)C'est dans cette direction qu'ils continueront d'ailleurs leur carrière, au grand dam des fans hystériques de la première heure. Partant du principe honorable de ne jamais refaire deux fois le même disque, ils s'engouffrent malheureusement sur le terrain d'une pop-rock plutôt banal. Banal, ce n'est pourtant pas le premier mot qui nous vient à l'esprit, lorsqu'on vient d'assister à une prestation scénique de l'allumée Karen O et de sa bande. Au delà de l'attitude, du show et des fringues savamment étudiés que certains pourront lui reprocher, elle dégage quelque chose de brut, une énergie qui elle, semble toute naturelle. Si depuis ce "Fever To Tell", les disques des Yeah Yeah Yeahs sont devenus plus adultes, leur musique a conservé en concert cette rage  adolescente. Rock'n'roll will never die...
Clip de "Date With The Night" :

Clip de "Pin" :

Clip de "Y Control" :

Clip de "Maps" :

"Rich" en live :

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Toto 3864 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines