genre: horreur, gore, trash (interdit aux - 18 ans)
année: 1985
durée: 40 minutes
l'histoire: Une jeune femme est capturée par un inconnu et se réveille attachée sur un lit, dans une pièce lugubre. L'homme est déguisé en samouraï et a bien l'intention de lui faire subir les pires sévices.
la critique d'Alice In Oliver:
La mode actuelle qui consiste à réaliser et produire des films chocs, jouant souvent la carte du documenteur, voire du torture porn, n'a rien de nouveau.
En effet, dans les années 80, le genre pouvait déjà se targuer de quelques films chocs, peu avares en matière de gore, de sang et de boucherie morbide. Flowers of Flesh and Blood, réalisé par Hideshi Hino en 1985, est de ceux-là.
En vérité, Flowers of Flesh and Blood appartient à la série Guinea Pig, qui diffusera plusieurs films de ce genre.
Flowers of Flesh and Blood joue la carte du snuff movie. Dès son introduction, Hideshi Hino indique que le film qui va suivre lui a été envoyé par un fan anonyme. Pour l'anecdote, après avoir reçu cette cassette, Hideshi Hino se rendra à la police, et une enquête sera lancée.
Coup de pub ou histoire vraie ? Difficile de répondre... Cependant, au niveau de la mise en scène, on pense évidemment à un coup monté de toute pièce.
Toutefois, la réalisation se veut la plus réaliste possible. Attention, SPOILERS ! Un inconnu suit une jeune femme dans la rue et la kidnappe.
La jeune femme se réveille alors attachée sur un lit. Devant elle, se tient un samouraï. Son but est de torturer la victime jusqu'à obtenir un mélange de gore et de sang, son "chef d'oeuvre" renvoyant aux roses rouges imprégnées de sang humain. Voilà pour les hostilités.
Au niveau du style, Hideshi Hino ne nous épargne aucun détail. Tout est montré, rien n'est suggéré. Il s'agit avant d'un film d'horreur clinique, à la précision chirurgicale. Nul doute que Flowers of Flesh and Blood a inspiré Andrei Iskanov pour Philosophy of a Knife. En résulte un film atypique, cru, sordide, trash et malsain qu'il conviendra de réserver à un public extrêmement averti.
Seul défaut, et il est de taille, on se demande où veut en venir le réalisateur avec cette boucherie sanglante.
Note: ?