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CHUUTT… and just listen #7

Publié le 10 juillet 2011 par Kayrhythm

Alors vivons la MUSIQUE autrement…!

CHUUTT… and just listen  #7

Bonjour chers KayReaders !

promise, chose due.
Et comme je vous avais dis la dernière fois, c’est dans une formule légèrement différente que votre revue tout en instrumentale revient pour les vacances.

Et ce ne sont pas moins de 4 focus sur des compositeurs de talents que je vous ai préparés.

Le principe est simple. Petite biographie « rapide » histoire de faire un point sur l’artiste et ensuite je vous propose une sélection de quelques morceaux (parmi mes préférés).


Et pour commencer, ce n’est certainement pas le moins célèbre des compositeurs de musique de film que je vais vous présenter puisqu’il s’agit du très grand Hans Zimmer.

HANS ZIMMER

Hans Florian Zimmer : compositeur allemand, né le 12 septembre 1957 à Francfort. Naturalisé américain, il vit désormais à Los Angeles. Il est considéré comme l’un des plus grands compositeurs contemporain de musique de films.
Dès l’âge de trois ans, Hans Zimmer se met à étudier le piano, mais l’expérience ne dure que deux semaines. Il n’étudie donc pas le solfège, et apprend la musique de manière autodidacte. Il s’intéresse à la musique électronique, et à 14ans, il quitte l’Allemagne pour s’installer en Angleterre. Il écrit des jingles pour le studio Air Eidel et intègre le groupe des Buggles, mondialement célèbre pour le titre « Video Killed the Radio Star ».
Zimmer commence à travailler en 1982 sur le film Travail au noir et commence à composer seul sur le film “Un monde à part” de Chris Menges. Cette composition attire l’attention de Barry Levinson, qui l’engage pour son film Rain Man. Premier coup réussi qui marque l’entrée tonitruante du compositeur sur le sol américain avec une nomination aux Oscars. Zimmer quitte donc l’Angleterre pour s’attaquer à Hollywood.
Dès son arrivée aux États-Unis, en 1989, il fonde un studio qui révolutionnera les méthodes de composition de la musique de film : Media Ventures.
1994 marque un tournant dans sa carrière. Il compose pour son premier film d’animation, Le Roi lion, et remporte son premier (et unique) Oscar, mais aussi un Golden Globe et un Grammy Award.
Par la suite l’alternance entre musiques d’actions et de comédie continue, avec notamment en 1997 le premier film des studios DreamWorks “Le Pacificateur” et “Pour le pire et pour le meilleur”.
En 1998 il s’attaque à l’une de ses pièces maîtresses, La Ligne rouge, film pour lequel il ne compose pas moins de six heures de musiques et reconnu par beaucoup comme le chef-d’œuvre du compositeur allemand. Il met en musique également le dessin-animé de DreamWorks, “Le Prince d’Égypte”.
Zimmer connaît son plus gros succès commercial avec le film Gladiator de Ridley Scott où il s’associe avec la chanteuse australienne Lisa Gerrard ainsi que Klaus Badelt.
La bande originale du film est un des plus gros succès du genre.
Le succès de Gladiator renforce la collaboration entre Zimmer et Scott. Les deux travaillent de nouveau ensemble sur des styles très différents les uns des autres : “Hannibal – La Chute du faucon noir” (2001) et “Les Associés” (2003).

Je vous propose maintenant d’écouter 5 de ses plus belles compositions… so, Chuutt, and just listen !

Gladiator – Now we are free (Ft. Lisa Gerrard)

Certainement la plus connue de ces oeuvres… Une fois n’est pas coutume, il ne s’agit pas d’un pur instrumental… mais comment passer à côté de ce morceau ? Lisa Gerrard à cette voix unique, grave, suave et profonde qui donne une véritable dimension mystique à tout ce qu’elle accompagne. On passe tantôt d’un vrai côté tribale grâce aux percussions, à des moments bien plus doux, presque dépourvus d’instruments. Un magnifique titre pour un magnifique film que je conseille vivement à tous ceux qui ne l’ont pas vu !La Ligne Rouge – Thème principal

Voilà un film qu’il faudra que je vois un de ces jour… mais déjà je suis saisis par sa bande son. L’introduction est longue, très longue, on sent vraiment que quelque chose va se passer… le ton monte doucement, de plus en plus fort, de plus en plus intense,… et le morceau est lancé.La mesure est battue tout le long du morceau, comme une respiration haletante ou des palpitations cardiaque dans l’attente d’un évènement majeur. Puis les violons rentrent en scène, magnifiques, des notes longues et lentes, avec toujours ce même thème qui se répète.Les instruments à cordent s’additionnent au fur et à mesure dans une véritable monté en puissance… et à 4min20 c’est l’explosion.C’est grandiose… et pourtant nous ne somme qu’à la moitié !Et on redescend, tout doucement, transporté par un registre de notes plus aiguës, presque célestes…Inception – The time

Qui d’autre que Hans Zimmer pouvait être derrière la BO d’un tel film ?Ce titre est tout en crescendo, il s’agit d’une monté en puissance du début à la fin… le train se lance directement par la répétition d’une note, une seule note, puis les différents instruments se réveillent au fur et à mesurent, et ils s’accordent à la mélodie initiale en lui apportant une touche de plus en plus intense… Jamais de soustraction, chacun instrument continu jusqu’au bout.Puis le final, tellement brutal, tellement imprévisible, seul le piano survit avec quelques violons… quelques secondes où tout s’arrête… réveillé ? endormi ? impossible de savoir…Le Roi Arthur – All of themUn film bien moins connu ici… et pourtant, encore une bande son extraordinaire…Encore une voix mystique pour accompagner le thème principal. Le violon est toujours à l’honneur…à 4min15 changement de ton, là encore on sent clairement que quelquechose se prépare, il y a une cassure nette dans la mélodie, le thème est repris mais dans un registre plus grave, le violon vacille,… c’est l’heure !Il faut vraiment s’attarder sur la dernière partie du morceau. Zimmer retranscrit magnifiquement une chevauchée à 7min10. C’est grâce à ce petit enchainement de notes qui se répète en boucle, avec une intensité croissante qu’on visualise très bien les chevaux au galop… Les percussions rajoutent cette impression de lancée et de vitesse ! Pirates des Caraïbes – At wit’s endC’est un très long morceau… et pour les courageux qui sont arrivés jusqu’ici, il faut s’avoir que j’ai longtemps hésiter à poster ce morceau là.Mais vraiment il cache quelques minutes de pur bonheur auditif…

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