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Se sevrer du tire-lait

Publié le 11 juillet 2011 par Caramelyne

Se sevrer du tire-lait

La deuxième étape de mon plan de sevrage consiste à passer en allaitement mixte et donc à arrêter de tirer mon lait au boulot. Après 8 mois de bons et loyaux services, j’étais prête à remiser le tire-lait au placard.

Je travaille à temps partiel et tirais mon deux fois, vers 10h puis vers 13h. J’ai donc d’abord réduit la durée des tirages pour finalement, au bout de quelques jours, n’en garder qu’un que j’ai un peu décalé vers 11/11h30. Poulette avait donc encore mon lait à la crèche, que l’on a progressivement compléter par un biberon de lait en poudre.

Et puis un jour, absorbée par le boulot j’ai tout simplement oublié de tirer et je n’ai pas ressenti de désagrément majeur. J’étais néanmoins bien contente de récupérer ma Poulette et de lui donner une bonne tétée pour le gouter.
Le jour suivant j’ai donc laisser le tire-lait électrique à la maison et mis le tire-lait manuel dans mon sac à main avec l’idée de me soulager seulement si j’en ressentais le besoin. Je me suis sentie libérée d’un poids, celui du tire-lait. Plus qu’un seul sac à trimballer !
J’ai tout bien nettoyé et stérilise une dernière fois, et hop dans le placard ! Sans regrets, au contraire, il a été bien rentabilisé…

Je n’ai jamais ressenti l’allaitement et le fait de tirer mon lait comme une contrainte (sinon j’aurais arrêter bien plus tôt) mais je me suis effectivement sentie plus légère de ne plus avoir à le faire. La vaisselle des petites pièces du tire-lait tout les soirs a été remplacée par des jeux et des câlins avec Poulette ce qui me plait beaucoup.

Mon expérience s’est passée bien mieux que ce à quoi je m’attendais. J’avais fait quelques recherches sur les différentes méthodes pour améliorer son confort pendant la période de sevrage. Pour rappel la lactation automatique, je ne connais pas donc il m’arrive encore de « déborder » lorsque l’intervalle entre 2 tétées est inhabituellement important.

Se sevrer du tire-lait

Voilà donc quelques astuces pour gérer le confort pendant la période d’adaptation de la lactation.

  • Veuillez à ne pas comprimer les seins, pourquoi ne pas porter un soutien-gorge ou l’on se sent à l’aise en période « de pointe » ? Une fois que la lactation aura trouvée son rythme, les soutien-gorge normaux pourront refaire leur appariation car un soutien-gorge trop serre risquerait juste de provoquer un engorgement, une mastite ou autre joyeuseté.
  • Exprimer un peu de lait manuellement ou au tire-lait, juste de quoi se soulager, ne pas viser la performance.
  • Les compresses chaudes et feuilles de choux peuvent soulager (mais au bureau ca risque de susciter des commentaires sans parler de l’odeur…)
  • Certaines herbes ont pour propriété de ralentir la production de lait, à savoir la sauge (lien), le jasmin, le persil et la menthe poivrée. Une petite tisane avec ces plantes permet donc de s’hydrater sans avoir peur ressentir l’effet Pamela quelques temps plus tard.

Et pour finir qui dit réduction de la lactation, dit chute des taux hormonaux, c’est la deuxième raison (après le confort de la maman et du bébé) pour laquelle un sevrage progressif est préférable. Une chute brutale des hormones s’accompagne souvent d’un sentiment de tristesse similaire au baby blues. Il n’est donc pas rare que les mamans en plein sevrage aient un petit coup de blues ccomme le raconte si bien Marie.  Après tout c’est la fin d’une période, mais on peut aussi le voir comme le début d’une autre qui peut nous apporter tout autant de joie (je pense notamment aux petites étoiles dans les yeux de Chéri quand Poulette lui a caressé la main pendant tout le temps qu’il lui donnait le biberon).

Se sevrer du tire-lait


Tagged: allaitement, biberon, sevrage, tire-lait, travail

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