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Birds That Change Colour au Music Village ( feest in Brussel) - Bruxelles, le 11 juillet 2011

Publié le 11 juillet 2011 par Concerts-Review

On s'en jette une ailleurs, car ici il n'y a pas de quoi se désaltérer!
Vincent a toujours soif!
Il sort un programme personnel sur lequel il avait pointé le  Music Village et, ne voulant pas abandonner ce brave menneke, tu le suis chez Etienne & co!
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Birds That Change Colour
P1120988.JPGnous vient d'Anvers, connaît Jack Kerouac et le beta-carotène, le plancton, la vitamine A et le cardinal rouge, susceptible de troquer sa robe vermillon pour une couleur moins voyante!
Son habitat naturel est le psychedelic folk pimenté au blues, à l'acoustic folk pop avec des pointes de singer/songwriting sentant les troubadours énervés des sixties.
Koen Kohlbacher ( chant, acoustique) porte la barbe, est peu chevelu et fonde BTCC en 2007 avec Dave Schroyen, un batteur sévissant chez Evil Superstars, Vandal X, Creature With The Atom Brain, Millionaire e.a. et Christophe Albertijn, bassiste/producteur ( Zita Swoon...).
Un quatrième larron les accompagne sur scène à la guitare, lapsteel, shakers et backing vc., probablement Bram Moony, un journaliste et singer/songwriter sévissant sous le pseudo de Moony , on retrouve, également, son nom au sein des Floozies, Pale ou Dummy e.a....
Une 'Intro' planante et lancinante te rappelant au bon souvenir de feu Marc Bolan du temps où, avec Steve Peregrin Took, il sévissait sous le nom de Tyrannosaurus Rex.
' Woods' est tout aussi ciselé et tu te dis que les parallèles établis avec Syd Barrett ne sont pas usurpés.
' Stones'( glockenspiel pour Dave) est apaisé, doux, mélancolique et tu verrais bien ces gars portant uniformes de chef de gare ou de militaires au chômage ( merci I Like Trains) les substituer par des fringues hippies, style Donovan en 1967 ou Devendra Banhart en 2003.

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'Tales from the Moon' le Dark Side of the Moon pop, presque groovy de nos oiseaux.
Christophe abandonne la 4 cordes pour une guitare, de beaux effets élastiques, on entame ' The Devil & me' qui bizarrement présente un côté 'In the Summertime' de Mungo Jerry.
Ce formidable groupe a donc plusieurs cordes à son arc.
Pas revenus de notre surprise, ils attaquent le tribal ' Vanilla Cyanide', présentant de gros rythmes jungle accouplés à une base bluesrock, avec un solo de guitare plus acide que vanille.
Le Music Village apprécie et le fait entendre!
Koen solo: 'Jack Hall'
Titre de 1707, devenu un folk traditional, repris notamment par Steeleye Span... aah Maddy Prior!
Un jeu en fingerpicking, un chant à la Nick Drake, silence monastique dans le club pendant que le barde narre la tragique histoire du pauvre Jack..
They tell me that in gaol I'll go dry, I'll go dry
They tell me that in gaol I'll go dry
They tell me that in gaol, I shall drink no more small ale
But be hanged if ever I fail till I die, till I die
But be hanged if ever I fail till I die...
Second titre voyant Koen esseulé: ' State of Confusion', un blues dylanien, pour les 70 balais du Zim!
Brillant!
Bram à la steel pour ' Playground' , du British folkpop aux effluves Incredible String Band et une dernière à la texture toujours aussi complexe, l'épique ' Never ending first of May' .
Cette lente mélopée gonfle avec l'apport de la basse, des drums et des shakers et décolle lorsque la lapsteel entre en action.
Du psychedelic folk secouant!
Une ovation méritée
Vincent, séduit, s'est procuré un exemplaire du CD ' On recording the sun', comme des dizaines d'autres auditeurs!
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 Birds That Change Colour une découverte étonnante!


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