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Calvaire

Publié le 15 juillet 2011 par Olivier Walmacq

Calvaire

Genre: horreur (interdit aux -16 ans)
année: 2004
durée: 1H30

L'histoire: Marc Stevens est un chanteur itinérant. Un jour, il tombe en panne au milieu de nulle part. Il est alors recueilli par Bartel, un aubergiste fragile psychologiquement depuis que sa femme l'a quitté. C'est alors que commence le cauchemar pour Marc: il est séquestré par Bartel, qui voit en lui l'incarnation de son ex-femme.

La critique d'Alice In Oliver:

Calvaire nous vient donc de Belgique. Il s'agit également du premier long-métrage de Fabrice Du Weltz, réalisé en 2004. A sa sortie, Calvaire fera son petit scandale, en raison de certaines séquences assez glauques, la zoophilie étant ici évoquée.
Clairement, Calvaire est un véritable ovni du cinéma.
Fabrice Du Welz plonge le spectateur dans une sorte de cauchemar et dans une atmophère particulièrement austère.

En résumé, Calvaire n'a pas grand chose à voir avec les films d'horreur gores actuels. Ici, pas d'effets grand guignolesques et sanguinolants.
Non, l'horreur se situe ailleurs... Dans Calvaire, il ne se passe pas forcément grand chose. Fabrice Du Wletz insiste davantage sur le décor et les personnages en place. Attention, SPOILERS !

Dans un premier temps, nous suivons un chanteur ringard, un certain Marc Stevens, qui fait le tour des maisons de retraite. Ce qui lui permet de survivre.
Mais un jour, avec sa camionnette, il tombe en panne au milieu de nulle part. Il est alors recueilli par un homme étrange, Barthel, un aubergiste qui a perdu sa femme depuis plusieurs années.
Certes, le bonhomme est un peu rustre mais paraît sympathique et armé des meilleures intentions. Il fait froid et le soir commence à tomber.
Marc Stevens accepte alors de passer la nuit chez l'aubergiste.

A partir de là, le film se transforme en cauchemar et propose un trip filmique qu'il conviendra de réserver à un public particulièrement averti. Rapidement, les choses tournent mal pour Stevens.
Bartel le séquestre et s'amuse à le torturer et à le violer, confondant Marc Stevens avec sa femme décédée.
Parallèlement, Barthel doit faire face à une petite communauté de bouseux psychopathes qui ont fait de Stevens leur prochain appât.

Barthel va alors devoir lutter contre ces adeptes de la zoophilie. Pour Stevens, le calvaire ne fait que commencer. Non seulement il doit échapper à la folie de Barthel, complètement hystérique, mais il doit aussi faire face à des débiles congénitaux qui ont décidé d'abuser de sa personne.
La dernière demie heure du film se déroulera dans une forêt paumée et se transformera en survival et en partie de chasse.
Clairement, Calvaire ne plaira pas à tout le monde, tant ce film d'horreur se veut atypique dans sa réalisation et sa mise en scène.
Mais force est de consater que ce film est réalisé avec savoir-faire et talent, Du Weltz proposant un autre cinéma, qui n'est pas sans rappeler (à certains moments) Les Chiens de Paille, de Sam Peckinpah.

Note: 14.5/20


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