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Very bad trip 2

Publié le 16 juillet 2011 par Flow

Very Bad Trip 2.

(réalisé par Todd Phillips)

Décalcomanie.

 

 

L'annonce de ce deuxième opus me faisait très peur. Bien-sûr, après la réussite du premier, j'étais content de retrouver la bande de déjantés mais je me demandais ce qu'ils pouvaient bien les motiver à donner une suite au long-métrage tant cela semblait impossible. Et j'avais raison tant le résultat est palot. Dommage.

 

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Doug est marié. Mais ce n'est pas le cas de Stu qui va maintenant franchir le cap avec une jeune et belle Thaïlandaise. Cette dernière veut célébrer les noces dans son pays natal. Direction Bangkok. Pas d'enterrement de vie de garçon, c'est plus prudent. Mais pourtant, les ennuis recommencent...

Quelles sont les raisons ayant poussé Phillips à mettre en boîte un second opus? L'argent? Certainement. L'amour des fans? Certainement pas! Prenez le premier film, ajoutez-y une dose de trash (la prostituée), saupoudrez d'une dose d'humour gras (par exemple, le singe et la fellation) et vous obtenez le deuxième opus. Le seul changement est le lieu de l'action. Las Vegas laisse la place à Bangkok. Cool, génial. Phillips réfléchis déjà au terrain d'action du dernier opus, ce qui ne présage rien de bon. Mais tout le reste du film est un décalquage des plus disgracieux. J'avais jamais vu ça! La structure est répétée minutes après minutes. On commence par le coup de téléphone catastrophé, puis le premier verre, puis le black-out et ainsi de-suite jusqu'à la révélation finale. C'est tout simplement du foutage de gueule!

Alors oui, on rigole et on passe un bon moment. Les acteurs sont heureux d'être là, ils sont à fond et le jeu de pistes est toujours aussi prenant mais est-ce suffisant? Est-ce réellement du cinéma? Je ne pense pas et c'est triste d'autant que le premier opus a laissé un souvenir impérissable dans ma mémoire. Mais en parlant de ce dernier, le nouveau film en est prisonnier. On ne rit pas des nouvelles péripéties, on rit du souvenir des précédentes. Ouch.

Un dilemme pour le spectateur. Soit vous êtes capables de passer outre l'effet de calque et vous vous amusez beaucoup, soit vous trouvez le tout honteux et vous riez jaune. A vous de voir.

Note:

1


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