Magazine Cinéma

L'attaque du métro (The Taking of Pelham 1 2 3)

Publié le 19 juillet 2011 par Cinephileamateur
L'affiche du film
De : Tony Scott.
Avec : Denzel Washington, John Travolta, John Turturro, James Gandolfini, Luis Guzman, Victor Gojcaj, Michael Rispoli, Gbenga Akinnagbe, Ramon Rodriguez, Brian Haley, Jason Butler Harner, Alex Kaluzhsky, Adrian Martinez...
Genre : Thriller.
Origine : États-Unis.
Durée : 1 heure 45.
Date de sortie : 29 juillet 2009.
Synopsis : Walter Garber est aiguilleur du métro à New York. Comme chaque jour, il veille au bon déroulement du trafic, lorsque la rame Pelham 123 s'immobilise sans explication. C'est le début du cauchemar. Ryder, un criminel aussi intelligent qu'audacieux, a pris en otage la rame et ses passagers. Avec ses trois complices lourdement armés, il menace d'exécuter les voyageurs si une énorme rançon ne lui est pas versée très vite. Entre les deux hommes commence un incroyable bras de fer. Chacun a des atouts, chacun a des secrets, et le face-à-face risque de faire autant de victimes que de dégâts. La course contre la montre est lancée...
Bande annonce française
4
J'ai écris les lignes qui suivent lors de la sortie en salles du film. Je les remets ici car j'ai revu le film récemment ;-) .
Il y a pas si longtemps de cela, grâce à un ami, j'ai pu découvrir en dvd le film "Les pirates du métro", un film de 1974 qui à inspiré Quentin Tarantino pour son film "Reservoir dogs". Agréablement surpris de ce visionnage, quand j'ai su qu'un remake avec John Travolta et Denzel Washington allait voir le jour sur nos écrans, ce projet de Tony Scott s'est tout de suite inscris parmi mes attentes cinématographique surtout que je trouvé la bande annonce alléchante.
Plus qu'un simple remake, le scénario signé par l'excellent Brian Helgeland essaye de nous offrir une nouvelle vision de cette histoire palpitante au cœur du métro New-Yorkais. Même si cela ne se voit pas toujours, on sens quand même la sincérité de respecter le film d'origine. Pour ceux qui ne connaissent pas le film original, le scénario pourra s'avérer vite très captivant. L'intrigue tient la route et même si quelque facilités scénaristique demeure, le suspense nous tient en haleine jusqu'au bout. Le seul problème quand on connait l'œuvre d'origine, c'est qu'on ne peut pas y faire abstraction. Du coup, j'ai beaucoup aimé ce scénario qui m'en a mis plein la vue mais c'est vrai qu'on peut regretter certains choix dans l'intrigue comme par exemple concentré l'action sur le face à face, certes très efficace, entre Garber et Ryder en occultant totalement le reste des personnages importants comme les complices qui prennent en otage le métro. Certains passages s'avèrent être aussi des copies assez conforme (même remis au goût du jour) du film d'origine comme cette fameuse course contre la montre en voiture dans les rues de New-York quand l'argent est en train d'être transféré. L'inconvénient qui survient alors, c'est que si on a vu le premier film donc, le scénario ne révèle guère de surprises ne prenant pas de risques avec son support d'origine. Ces maladresses (ou plutôt devrais je dire ce manque d'audace ?) malgré tout ne m'ont pas gâché le plaisir que j'ai ressenti pour cette histoire. Il n'y à aucun temps morts et le scénario est même riche en humour même si là encore, il se veut moins subtil que le film de 1974. On a quand même le droit à de très bonnes répliques et à quelques petits clins d'œil qui font que pour ceux qui connaissent les deux films, cela reste très savoureux. Quoiqu'il en soit, la fin est en revanche différente ici. Pas spécialement dans son issue mais dans la façon dont s'est emmené. Un brin conventionnel (là encore dû à un manque d'audace je pense du scénario avec ce personnage de la femme de Garber parfaitement inutile), je l'ai quand même trouvé très prenante et même si le tout dernier plan peut sonner comme une fausse note, j'ai quand même bien aimé cette mélodie à qui il manque finalement pas grand chose pour obtenir le titre de symphonie.
Du côté du casting, le film doit une grande partie de sa réussite à l'excellent duo formé par John Travolta et Denzel Washington. Alors que "Les pirates du métro" mettait en scène une multitude de personnages avec leurs caractères bien trempés, ici le film à préféré opté pour un face à face entre les deux personnages principaux. John Travolta tout d'abord est saisissant dans le rôle du psychopathe qui dirige les rênes. J'aime beaucoup cet acteur est une nouvelle fois il m'as montré tout ce que j'aime chez lui. De sa gestuelle à son regard en passant par le timbre de sa voix, il fait un très bon Ryder, crédible qui tient la route jusqu'au bout en sachant parfaitement ce qu'il fait. Face à lui, à l'autre bout du fil, on retrouve un Denzel Washington qui s'est investit dans son rôle. L'acteur est lui aussi excellent au point que malgré ses efforts pour devenir un homme lambda (une tenue pas glorieuse, des lunettes assez moche, une prise de poids qui se voit à l'écran...), il ne parvient pas à devenir aussi léger que son personnage aurait dû être. Il transperce la classe et même si c'est élogieux pour son jeu d'acteur, ça peut déstabiliser pour l'image qu'on peut se faire d'un homme tout simple qui ne contrôlerai pas la situation. Très charismatique en tout cas les deux acteurs nous offre un duel au sommet même lorsqu'il ne se trouve pas côte à côte à l'écran. La scène les réunissant apparaissant volontairement tardivement, elle est un bon exemple en tout cas de la carrure de ses deux excellents comédiens. Du coup, les autres acteurs peinent un peu à exister tant ce duo est mis en avant et qu'il est efficace cependant, certains arrivent quand même à tirer leurs épingles du jeu comme James Gandolfini, très bon dans le rôle du Maire de la ville évoluant de très bonne manière. Lors de ses premiers plans, on pense que son personnage va être un peu lourd comme son alter ego dans le film original mais bien vite l'acteur va nous montrer qu'entre les deux films ce personnage à pris plus de valeur. Montrer de façon moins grotesque, l'acteur s'en sors remarquablement bien grâce à un scénario qui lui à réservé aussi il est vrai un meilleur traitement. John Turturro aussi est très bon dans son rôle de négociateur. Si lors de ses premières scènes j'ai eu un peu peur (surtout que ce personnage n'existai pas il me semble dans la version d'origine) avec son arrivé digne d'un stéréotype d'un agent fédéral, l'acteur inverse rapidement la vapeur et arrive à suivre le train en marche si je peux me permettre ce jeu de mot douteux ^^ . Du coup, même si John Travolta et Denzel Washington tire un peu la couverture vers eux, James Gandolfini et John Turturro sont sans doute les deux seuls qui arrivent à exister. Le reste du casting est un peu transparent à l'image d'un Luis Guzman vraiment sous-exploité mais c'est pas vraiment à cause du jeu des acteurs qui dans l'ensemble reste très correct mais surtout à cause du scénario qui à décidé de les laisser sur le quai privilégiant d'autres facteurs dans cette intrigue.
La réalisation de Tony Scott est excellente. On reconnait la patte du réalisateur derrière la caméra ce qui est pas plus mal car cela colle à merveille à ce film. Maintenant, on peut quand même lui reprocher deux petites choses comme la scène d'ouverture un brin trop nerveuse qui se calme juste à temps (cela aurait continué on aurait pu frôler l'overdose) et comme pour le scénario, un manque d'audace du réalisateur qui, même si ce qu'il fait est splendide, reste sur ses acquis. Tony Scott fait du Tony Scott. Après, si on aime comme c'est mon cas, ça reste quand même un pur bonheur surtout que certains plans sont vraiment bien ficelés. L'utilisation du compte à rebours aurait pu être casse gueule mais fort heureusement, le cinéaste privilégie un arrêt sur image avec un décompte qui rend l'intrigue encore plus oppressante avec une tension que l'on ressens du début jusqu'à la fin. Dommage aussi que le film n'utilise pas les nouvelles technologies qui sont à sa disposition (hormis le net et une webcam mal exploités) car cela aurait pu le démarqué très franchement du film à qui il rend hommage. Les décors sont en tout cas très beau et bien exploité au même titre que le soin particulier qui à été apporté aux costumes de nos héros. Si Garber possèdent un côté un peu ringard (toujours volontairement) en revanche le look de Ryder va très bien avec son héros. La bande originale du film est quant à elle réussie mais sans plus. C'est pas qu'elle soit mauvaise c'est juste qu'elle n'est guère importante ce contentant juste de jouer avec les sons électrique afin d'accentuer la tension sans qu'aucun thème musical qui prend aux tripes ne s'en dégage. Elle remplie son contrat et colle avec cette énergie déployé dans la réalisation mais par moment, musicalement on à un peu l'impression qu'il y avait un manque d'idées.
Pour résumé, malgré les défauts que j'ai pu citer et qui viennent surtout du fait que je connais le film d'origine, "L'attaque du métro 123" à été pour moi un vrai bon gros film comme je les aimes. Sans aucun temps morts, j'ai passé un très bon moment dans ce face à face au sommet entre John Travolta et Denzel Washington, charismatique tout les deux au point de rentre le reste de la distribution quasi inexistant, bien mis en scène par un Tony Scott efficace même si peu inspiré. Avec le recul, "Les pirates du métro" s'avère plus réussi et mieux situer dans son époque mais son remake est quand même un excellent divertissement que j'ai adoré et que je ne manquerais sans doute pas de revoir tant je l'ai apprécié :-) .
Denzel WashingtonJohn Travolta



Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Cinephileamateur 3469 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines