J’ai découvert Nancy Huston avec L’empreinte de l’ange en 1999. Un grand coup de cœur que j’ai offert énormément autour de moi. J’ai ensuite lu presque tous ses livres.
J’ai aimé ses personnages de femmes fortes, son écriture si juste – son utilisation de la polyphonie, le mélange des époques -, le fait que le français ne soit pas sa langue maternelle (elle est née à Calgary) et que pourtant elle écrive justement si bien, et puis ses thèmes de prédilection : la féminité, la maternité, le poids des liens et du passé.
—-
Ma sélection de romans
► Instruments des ténèbres (1996) - Les destins croisés (à trois siècles de distance) de deux héroïnes
► Les variations Goldberg (1981) – Son premier roman. C’est la musique qui rythme ici les pensées des personnages.
► La virevolte (1994) – Sur l’univers de la danse
► L’empreinte de l’ange (1998) – On retrouve encore un univers musical avec l’histoire de Saffie jeune allemande et son mari, flûtiste. Années 50 à Paris.
—-
Et ses romans, récits et écrits autobiographiques
► Cantique des plaines (1993) – sur ses ancêtres canadiens
► Nord perdu (1999) - Sur l’exil. J’en ai déjà parlé ici
► Lettres parisiennes (1986)
► Désirs et réalités, textes choisis (1996)
Elle a aussi écrit un texte qui se nomme Le tombeau de Romain Gary, en hommage à cet auteur.(1995)
—-
J’aime moins ses derniers romans, qui utilisent toujours un peu les mêmes ficelles et dont je me suis lassée (Lignes de faille), je n’ai même pas lu son dernier sorti qui ne m’a pas attiré, Infrarouge. Mais elle reste un auteur que je suis et que j’admire.
Lire l’interview qu’elle a donné pour la revue Etudes. En savoir plus sur l’auteur (babelio)
—-
Si vous n’avez jamais lu Nancy Huston et que vous aimez les écritures de femmes sur les femmes, allez-y !