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Purple Rain

Publié le 20 juillet 2011 par Olivier Walmacq

Dans un bar de Minneapolis, les groupes du Kid et de Morris se défient continuellement. Le premier tombe alors amoureux d'une fille, également convoitée par l'autre...

Affiche de 'Purple Rain'

La critique mauve de Borat

Les années 80 furent l'avènement du cinéma pop corn avec des films comme Les Goonies ou excessivement Commando. Mais c'était également la guerre entre deux icônes de la musique, le regretté Michael Jackson et le Kid de Minneapolis, Prince. Que ce soit dans la musique ou le cinéma. Chacun sortira son petit film, histoire d'alimenter encore plus leurs cultes respectifs. Le premier sera Purple Rain d'Albert Magnoli, sortit en 1984. Aux States, le film fera un carton au point de détrôner SOS Fantômes du box office. Ce qui ne fut le cas en France, où il est complètement passé inaperçu. Pas étonnant vu que Purple Rain est un pur produit des années 80, ce qui est souvent synonyme de correct à l'époque (et encore c'est gentil) mais inbouffable de nos jours. Je penses notamment à Dirty Dancing. En bref, c'est un film qui a beaucoup vieillit et paraît ridicule aujourd'hui.

Prince dans Purple Rain

On a donc durant 1h51 un film à l'effigie du chanteur, ce qui est assez pénible. Le Kid est donc un mec arrogant, ne pensant qu'à sa gueule et avec un père tombé dans l'alcoolisme et battant sa femme. Un vrai petit canard! De plus, Prince arbore des costumes en dentelle à peine pas improbables. Histoire de ne pas trop nous ennuyer, le réalisateur nous refourgue une histoire à l'eau de rose avec une fille se tapant Prince ainsi qu'un autre chanteur. Evidemment, connaissant votre interlocuteur comme un réceptif à la guimauve, vous vous imaginez que j'ai trouvé ça pûrement plombant. A vrai dire, on peut parler de véritable remplissage tant c'est inutile. Ce qui n'empêchera pas le réalisateur de nous montrer quelques plans bien coquins, dont un striptease (pour vous les hommes), histoire de tenir le spectateur en haleine.

Mais heureusement il y a quelque chose à retenir et pas des moindres de ce petit nanar: la musique. Car si Prince est assez mauvais niveau acteur (deux expressions: le sourire et l'indifférent), il est incontournable dès qu'il touche un micro ou une guitare. Preuve en est, son plus célèbre album a été fait pour ce film. Pour le coup, la BO obtiendra l'Oscar de la meilleure musique. Tout le monde connaît le titre éponyme, véritable chef d'oeuvre musical. Une sorte de slow où on emballe ou pas, où les briquets sont de sortie, où les filles crient "Prince" en chaîne... Le tout sur le son des guitares électriques. Sans compter ce magnifique solo de plus de trois minutes totalement énorme. Du glam rock par excellence. Ce qu'il y a de bien, c'est que les shows musicaux ne sont coupés. C'est tout? Oui c'est tout.

Un nanar à l'effigie de sa star mais à la musique énorme.

Note: 5/20 (en principe pour la musique)

Note nanardeuse: 15/20


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