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Retour à la 36ème Chambre de Shaolin

Publié le 20 juillet 2011 par Olivier Walmacq

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genre: arts martiaux, action
année: 1980
durée: 1h40

l'histoire: Des ouvriers exploités engagent un acteur pour incarner un maître de Shaolin et effrayer leurs patrons tyranniques. Ces derniers punissent alors leurs employés, mais l'acteur se rend à Shaolin pour apprendre les arts martiaux.

la critique d'Alice In Oliver:

Evidemment, suite à l'énorme succès de La 36me Chambre de Shaolin, Liu Chia Lang réalise une suite deux ans plus tard, Retour à la 36ème Chambre de Shaolin.
Sauf que ce second épisode n'est pas vraiment une suite mais plutôt une relecture du premier film, mais cette fois-ci, avec un protagoniste différent.
Pour ce qui est du scénario, c'est peu ou prou la même chose.
Des ouvriers sont exploités par les terribles Mandchous, des patrons tyranniques. La petite communauté fait donc appel à des soi-disants guerriers pour stopper la domination et la dictature des Mandchous, mais les deux hommes ne sont que de simples acteurs.
Qu'à cela ne tienne, l'un d'entre eux décide de sauver le village et se rend au Temple de Shaolin afin de maîtriser les arts martiaux.
Encore une fois, il subira de nombreux tests et épreuves, en sachant qu'il effectuera les pires corvées pour ensuite suivre un entraînement des plus rigoureux et difficiles.
On retrouve donc les mêmes éléments que dans le premier opus, à la différence que Liu Chia Liang privilégie davantage le ressort comique plutôt que la tragédie.
Liu Chia Lang surprend avec cette suite qui s'écarte un peu du premier épisode. Pour le reste, ce sont les mêmes thématiques: le respect du maître, la maîtrise du corps et de l'esprit au service d'une philosophie pacifiste, la quête spirituelle, la sagesse...
Liu Chia Lang réussit donc son pari à travers le portrait et l'initiation d'un personnage attachant mais également ambivalent.
Certes, il suit la discipline des moines de Shaolin, qui prônent la paix et la tolérance. Mais d'un autre côté, il mettra à profit ses dons exceptionnels pour sauver des ouvriers de la tyrannie des Mandchous.
Au niveau des chorégraphies et des séquences de bastons, le film tient évidemment ses promesses et n'a pas à rougir face à son prédécesseur.
Ca reste une excellente suite.
Note: 16/20


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