Dans la série des livres à ne pas oublier de glisser dans sa valise cet été, je vous présente 658, un polar signé John Verdon qui a fait beaucoup de bruit lors de sa sortie outre Atlantique.
Dave Gurney, ex flic réputé pour avoir arrêté des dizaines de tueurs en série, vient juste de prendre sa retraite. C'est alors qu'un vieux camarade de fac qu'il n'a pas revu depuis des années reprend contact avec lui pour lui soumettre une affaire plutôt singulière. Celui-ci a reçu une lettre écrite à l'encre rouge sang et au contenu assez inquiétant. Elle l'invite, sous la forme d'un poème, à penser à un nombre entre un et mille. C'est le nombre 658 qui lui vient à l'esprit. Et quelle n'est pas sa surprise lorsqu'il découvre dans l'enveloppe une autre enveloppe plus petite renfermant un papier où il est justement inscrit le nombre 658...
Et puis d'autres lettres arrivent, des coups de fils commencent. Toutes ces manœuvres ont le même objet : lui faire peur et l'avertir que l'heure de la vengeance a sonné. Son cadavre est d'ailleurs retrouvé quelques jours plus tard dans une mise en scène incompréhensible que même Gurney, ex enquêteur émérite, va avoir du mal à expliquer...
☆
J'aime les polars, vous le savez. Pourtant, j'avoue avoir été un peu prise au dépourvue lorsque l'on m'a offert ce livre (Merci Mathilde !) puisque je suis une angoissée des chiffres. Je craignais de me retrouver dans une enquête mathématique, à l'intrigue retorse que seul un astrophysicien pourrait comprendre. Oui je n'y peux rien, les chiffres ont cet effet là sur moi, je me sens tout de suite pas concernée...
Et puis non. 658 s'est avéré être un bon polar. L'auteur, tout jeune retraité également et pour qui se livre est le premier, a réussi à me balader de la première à la dernière page. C'est simple, tous les ingrédients d'un bon polar sont présents : une intrigue qui sort de l'ordinaire, du suspense, un assassin à la santé mentale plus que douteuse, un enquêteur hanté par de vieux démons...
Bon d'accord, il y a peut-être quelques facilités qui se sont glissées ici et là, notamment dans le dénouement, mais rien de bien méchant. Au final, le tout tient plutôt très bien la route pour un premier livre et nous, lecteurs, avons passé un très bon moment.
Vous l'aurez compris, ce polar vous fera un parfait compagnon de plage !
"Ce que vous avez pris vous le rendrez, quand vous sera rendu ce que vous avez donné"
658 de John VerdonChez Grasset448 pages