Ah le coq ! Gallinacé coloré et symbole de la France (emblème bizarre tout de même quand on sait que l’animal aime chanter les pieds dans le fumier). Il règne en maitre sur la basse-cour et le fait savoir tôt, trop très tôt. Tellement tôt que certains voisins finissent par se mettre sur la tronche et donne souvent à d’autres une subite envie de coq au vin.
Au sein de la basse-cour, il existe une vraie hiérarchie et chacun se doit de rester à sa place. Les poules pondent des oeufs et caquettent, les poussins piaillent pour manger et le coq fait en sorte qu’il en soit ainsi, point barre. En plus, cet espèce d’emplumé est polygame. Alors il passe ses journées à surveiller ses poulettes, juché sur son tas de fumier, en faisant bien comprendre à d’éventuels rivaux qu’il est prêt à perdre quelques plûmes plutôt que de laisser fricoter une de ses femmes avec un bellâtre. Et pour se faire comprendre, il chante. Enfin il éructe, claironne, rien de bien mélodieux. Pour preuve, le coq fonctionne comme un biniou : Au fond de sa trachée, l’animal possède une syrinx (oui, c’est féminin). Une poche d’air se forme et libère violement l’air faisant vibrer au passage la membrane des deux cavités de la syrinx.
Mais la question était : Pourquoi le coq chante-t-il le matin ? Et bien non, même si dès l’aube la volaille nous empêche de faire une grasse matinée, celle-ci ne chante pas que le matin, mais tout au long de la journée. Car c’est tout au long de la journée qu’il prévient qu’il mettra une beigne au moindre voleur de poules. Le truc, c’est qu’on l’entend plus le matin, parce c’est vrai quoi, ta gu****, on voudrait dormir ! On estime qu’un être humain peut dormir paisiblement dans une ambiance de moins de 10 décibels. Alors à moins que votre conjoint ne cuve de sa soirée entre potes à grands renforts de ronflements, c’est bien le chant du coq qui vous réveillera et vous exaspèrera avec ses 55 décibels de moyenne. En journée, le coq continue de chanter donc, mais il existe toujours un brouhaha ambiant qui fait que l’on remarque moins (voire pas) ses gammes rengaines.
Cocor… PAN ! Ah, ça fait du bien.
========================================
Consultez l'article complet sur le site Culture Générale