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La Bête de Yucca Flats

Publié le 21 juillet 2011 par Olivier Walmacq

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genre: horreur
année: 1961
durée: 55 minutes

l'histoire: Joseph Javorsky, un scientifique, se réfugie aux Etats-Unis en possession d'un sacoche contenant des documents secrets. Deux espions sont à ses trousses. En voulant échapper à ses poursuivants, Javorsky se retrouve sur la base nucléaire de Yucca Flats. Mais suite à une explosion, Javorsky est irradié. Sa mutation a commencé.

la critique d'Alice In Oliver:

Attention aux dangers du nucléaire ! Tel est le message adressé par Francis Coleman, réalisateur de La Bête de Yucca Flats, produit en 1961.
Très honnêtement, en dehors de son message écologique minimaliste, la Bête de Yucca Flats reste un nanar horrifique sympathique, d'autant plus que cette série B s'étale sur une courte durée (55 minutes environ).
Bien sûr, il faut aussi resituer le contexte. Nous sommes au début des années 60 et la Guerre Froide fait rage entre les Etats-Unis et l'Union Soviétique.
Cette ambiance de paranoïa et de menace d'une troisième guerre mondiale inspire évidemment le cinéma, et de nombreux films de science fiction et d'horreur pointeront la menace nucléaire.
Encore une fois, la Bête de Yucca Flats est de ceux-là.
Suite à une explosion près d'une base nucléaire, Joseph Javorsky (je vous laisse deviner sa nationalité et ses intentions...) est irradié.
Il se transforme alors en un être monstrueux et cruel, s'attaquant à la population locale. Il devient alors un être dangereux et recherché.
Francis Colemant traite son film avec sérieux mais cette série B provoque surtout quelques fous rires involontaires, la faute à une interprétation des plus risibles.
Les interprètes sont franchement mauvais et leur jeu d'acteur se limite à deux ou trois expressions. Ensuite, les effets spéciaux prêtent à sourire.
Même chose pour les séquences de meurtres, rythmés par une musique de tension souvent éprouvante.
Pourtant, la Bête de Yucca Flats possède également ce charme, typique des productions du cinéma bis des années 60.
Les amateurs de films fauchés et sans prétention devraient apprécier cette petite curiosité.

Note: 08/20
Note nanardeuse: 13/20


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