Michael Jackson est une menace pour un parrain du crime, comptant bien faire consommer quelques drogues aux petits enfants. C'était sans compter sur le Moonwalker qui compte bien l'en empêcher...
La critique pachidermique de Borat
Après Prince, c'est à ce cher Michael Jackson de passer sur la table d'opération avec son fameux Moonwalker, réalisé par Jerry Kramer et Jim Blashfield en 1988.
Le film n'est pas sorti au cinéma mais en VHS. Vu l'explosion de Jackson dans les années 80, la vidéo sera un véritable carton, dépassant le making of de Thriller en tant que vidéo musicale la plus vendue au monde. A vrai dire, ce n'est pas vraiment étonnant que le film est sorti direct to VHS (et oui, on était encore dans les eighties les amis!), tant c'est un bordel pas possible. Comprenez que Moonwalker est franchement nul à chier et sans intérêt.
II a terriblement vieilli et est, de nos jours, totalement dépassé. Heureusement que je l'ai vu à la télé, parce que j'aurais eu mal au ventre de payer le DVD!
Le début regroupe de nombreux numéros musicaux ou clips en tout genre.
On retrouve des standards du chanteur comme Man in the mirror, I want you back avec ses frères ou encore Dirty Diana. Jusqu'à maintenant on se demande quel est l'intérêt du film.
Puis, arrive une amusante parodie du clip Bad avec des gosses à la place (dont un certain Brandon Adams, futur héros du Sous sol de la peurde Wes Craven). Martin Scorsese a dû être ravi.
Le film aggrave son cas ensuite avec un Michael (doublé en français avec une voix aigue énorme!) pourchassé par des personnages de dessins animés et il se déguise en lapin !
Autant dire que l'animation a affreusement vieilli. On préfèrerait presque l'animation hyper simpliste de la série (et du film of course) South Park. C'est dire le niveau.
Sans compter la nullité du programme. Mais le meilleur arrive avec le vrai film soit Moonwalker.
Michael joue alors à Neverland avec des gosses quand soudain (suspense avec roulement de tambours!), ils tombent sur la planque d'un méchant trafiquant de drogue incarné par un Joe Pesci, probablement en manque de pognon.
On atteint alors les sommets du nirvana de la nanardise intersidérale. Pesci cabotine à mort, la gamine de service est insupportable chouinant à chaque fois qu'elle n'a pas son Michael, ce dernier se transformant en voiture (même la Dolorean de Retour vers le futur est plus crédible) puis apothéose en robot déstructeur! Pas besoin de voir les films de Michael Bay pour voir des Transformers.
Franchement, j'aime bien les chansons de Jackson et certains de ses clips, mais là, on est dans les précipices les plus profonds du caca, doublé d'une sorte de gloubi boulga imbouffable.
Reste le mythique clip de Smooth Criminal mais c'est peu pour sauver les meubles.
Une bouserie qui a affreusement vieilli et est un véritable bordel.
Note: NON de chez NON!
Note naveteuse: 20/20