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Bad Boy de Peter ROBINSON

Par Lecturissime

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♥ ♥ ♥ 

Un très bon roman policier…

L’auteur :

Peter Robinson vit au Canada... mais c'est son Yorkshire natal qui lui a inspiré la série de l'inspecteur Banks, son héros " plus british que nature ", fantasque et amateur mélancolique de musique, de femmes, et de whisky. "Bad Boy" est le 16ème (et pour l'instant dernier) roman de la saga des "Alan BANKS".

L’histoire :

Jaff est beau, ambitieux, et sait s’entourer d’un irrésistible parfum de mystère. Mais il est aussi très dangereux. Tracy, la fille de l’inspecteur Banks, a cédé à son charme… et à son emprise. Au point d’accepter de le suivre pour échapper à la police qui le recherche pour détention d’arme. Pour la jeune fille, c’est le début d’une traque mortelle à travers le pays.
De retour en Angleterre, Banks, qui ignore le coup de tête de sa fille, est confronté à l’enquête la plus angoissante et la plus personnelle de sa carrière.

Ce que j’ai aimé :

-   « Bad boy » est un roman qui m’a littéralement happée du début à la fin. Je connaissais déjà les romans de Peter Robinson, je n’ai jamais été déçue, et là encore j’ai été bluffée. L’intrigue se met en place progressivement, la tension monte crescendo, les personnages prennent de l’épaisseur au fil des pages, bref, le suspens est savamment dosé…

- Les chapitres alternent les points de vue, si bien que nous suivons aussi bien la fin des vacances de Banks, aux prises avec une belle inconnue, le travail de sa collègue et amie restée "au front", aux prises avec des enquêtes délicates, mais aussi la trajectoire hasardeuse de Tracy, aux prises avec un jeune homme trouble au charme dévastateur...

- Contrairement à certains romans policiers (je pense à James Lee Burke par exemple ou Maxime Chattam si je puise dans les auteurs plus commerciaux...) ici la violence est subtilement dosée : seulement suggérée au début, sous-entendue, mais finalement insoutenable dans les dernières pages.

Ce que j’ai moins aimé :

-   La psychologie aurait sans doute pu être un peu plus affûtée mais l’ensemble est de tellement bonne facture que les défauts s’estompent naturellement… J'ai en effet été relativement étonnée par la placidité de Banks menant cette enquête sur la disparition de sa propre fille... Quelques allusions ici et là à son état second tentent de sauver la mise,  mais sans doute pour justifier le fait qu'il participe à l'enquête malgré son implication, il réussit remarquablement à garder le cap. Je ne sais pas vous, mais moi si ma fille disparaissait je deviendrais hystérique... Chapeau Mister Banks !

Premières phrases :

« En cette fin du mois d’août, la campagne détrempée du Yorkshire évoquait une symphonie en vert et or sous un ciel bleu ponctué de nuages blancs. C’était un vrai miracle que les fermiers se soient débrouillés pour faire les foins, car la pluie était tombée sans interruption pendant des jours et des jours.

Vous aimerez aussi :

Du même auteur : Saison Sèche

Autre : La mort indienne de Karin FOSSUM

www.inspectorbanks.com (en anglais)

Bad Boy, Peter Robinson, traduit de l’anglais par Marina Boraso, mars 2011, 405 p., 19.90 euros

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