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[review] Murmure du son 2011

Publié le 08 juillet 2011 par Bigbabou

Chères amis/amies, c'est non sans émotion que reviennent à moi les souvenirs de cette édition du Murmure 2011. Et bien entendu vu que je suis loquace et volubile je me dois de vous la conter ! Replaçons le décor, le contexte ! Quartier Morris, un enchaînement de petites bâtisses de briques rouges pour le coté bucolique, des pavés et du gazon pour l'authenticité, et l'équipe du Sous-Marin dans sa grange devenue refuge. Après une journée de labeur à installer une déco maison, et du bon son, 18h arrive et les premiers festivaliers de débarquer, aux sons de résonner dans ce décor champêtre. Pas de suspens insoutenable, pas de pages de pub mal placées, on attaque direct dans le vif du sujet.

Synchronisation des montres ! Il est 18h30 ! Time to party ! J'en fais trop ? Ok ! L'équipage du Sous-Marin est fin prêt et a déjà investi la scène et ses platines. Petit aparté, que les esprits mal tournés n'y voient aucune animosité ou espèce de snobinage de ma part, de ne pas m'attarder sur les autres scènes du festival. D'une je n'avais pas forcément le temps matériel de m'y aventurer, et de deux je ne me juge pas suffisamment expert dans ces mouvances musicales pour oser apporter un quelconque jugement. Revenons-en à nos moutons, et à notre beau troupeau de sous-mariniers qui se relayent derrière les platines (on avait appelé ça « Sous-Marin All-star » c'est plus classe), Gordon Shumway, Benales, Kramer McBarret, Brad Wurst (1/2 demi disque), Niten et Bertrand. Ne boudons pas notre plaisir, ce fut une belle occasion de retrouver toute cette regrettée nébuleuse électronique dieppoise. Pour ce qui est du son, house, house, boom (Kramer merde !!!), house, un super son groovy/funky idéal pour accompagner l'apéritif d'un publique se faisant de plus en plus touffu. Une montée crescendo, poussée par un savant mélange dosé toute en parcimonie par les multiples influences du crew.

Les montres toujours synchro ? 22h, on peut déclarer l'apéro/bouffe terminée, il est l'heure d'éliminer ! Non parce que bon les frites pleines d'huiles et les bières à foison ça colle aux fesses. Un petit cours de step avec Turn Steak ? Même pas la peine, les bougres ne vous demandent même pas de bouger, leur live surpuissant et les basses surdimensionnées vous décollent directement la moindre particule de cellulite s'accrochant à votre galbe fessier (à bon entendeuse...). Un live « Justicien », avec une touche grasse et pesante qui ne fait qu'ajouter au coté puissant du duo, assurément à suivre. Après ce démarrage en trombe, il fallait pouvoir égaler, voir rehausser le niveau !

C'est un autre duo picard qui se propose de relever le défi, j'ai nommé The Name ent une buse en termes de découvertes musicales, et bien là, je remercie chaleureusement mes amis de m'avoir fait découvrir ce groupe. Un mélange détonnant, qui navigue entre LCD soundsystem et Rebotini, une authenticité rythmique liée à une symphonie synthétique. Pour faire plus simple, une batterie et une tonne de synthés et boite à rythmes, ingénieux et puissant. Je me paraphrase, mais ça ferait bouger le moindre tétraplégique ! On ajoute au package un super visuel « on the grill » orchestré par Xal 33;crocher du son.

J'ai fini avec la lèche syndicale, on enchaîne avec un autre live qui a tenu ses promesses, Dragongaz , un look de feu, genre Sangohan avec des cheveux blanc, une puissance diffusée aux quhno pour les oreilles et les rythmes drum pour les jambes, un mix sonore efficace et qui a fini de rameuter la troupe de festivaliers encore en jambes.

Désynchronisation des montres !!! (oui on a pris du retard) 02h10, la dernière partie du Sous-marin all-star reprend les platines pour clôturer la soirée. A la base prévu pour deux, le créneaux horaire fut laissé à Benales (une pensée pour Mr-Ty), pour achever gentiment les derniers irréductibles. Un simple bonheur de revoir « l'enfant du pays » s'extirper de son coin de « nordituein de motivation mélodique couplée à des montées digne d'un Space mountain.

Une belle édition, crescendo d'année en année, ce festival pour le moins éclectique mérite le détour. Oui il y a le Sous-Marin, mais il y-a d'autres horizons musicales, une équipe de bénévoles qui ferait pâlir n'importe quelle équipe d'Interville. Un merci à l'équipage, à L'Ecurie Rock , au Théâtre des Charmes , à Palmer


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