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La casa di corto maltese

Publié le 24 juillet 2011 par Venetiamicio

"Peut-être que je suis le roi des fous, le dernier représentant d'une dynastie qui a totalement disparu, cru en la générosité et l'héroïsme..." Corto Maltese
LA CASA DI CORTO MALTESEfaçade côté rio de la Panada
LA CASA DI CORTO MALTESE
LA CASA DI CORTO MALTESERio de la Panada - fondamenta G.Gallina et calle drio del Scuole
LA CASA DI CORTO MALTESE
LA CASA DI CORTO MALTESELa jolie petite cour du musée
LA CASA DI CORTO MALTESEL'univers de Corto
LA CASA DI CORTO MALTESE
LA CASA DI CORTO MALTESE
LA CASA DI CORTO MALTESEsandolo sur le rio de la Panada amarré près de la maison de Corto
LA CASA DI CORTO MALTESE
LA CASA DI CORTO MALTESECalle Drio le Scuole
LA CASA DI CORTO MALTESE
LA CASA DI CORTO MALTESEla casa di Corto Maltese rio Terà Dei BiriCannaregio 5394/BVENEZIAwww.lacasadicorto.it
LA CASA DI CORTO MALTESEL'ospite inatteso
Mostra di fumetto di Fabiano Ambu, artista selezionato per il padiglione Italia 54e Biennale di Venezia, Regione Sardegna
******Je m'étais fait la promesse d'aller visiter la maison de Corto.Je pense que les habitués de VenetiaMicio n'ignorent plus, l' affection particulière que je porte au beau marin à la boucle d'oreille et à Hugo Pratt !Donc je me suis présentée vers 10 heures à la porte du musée et petite veinarde, j'ai eu droit à la visite des lieux en solo !Voici le programme, ensuite je vous raconterai mes petites impressions...
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Salle 1 : Hugo Pratt - naissance de Corto Maltese
Hugo Eugenio Pratt (Rimini, 15 juin 1927-Lausanne, 20 août 1995) a été un des plus grands maîtres de la bande dessinée de tous les temps. Bien que né par hasard à Rimini, c'est Venise qui fut surtout le centre de sa vie ; parmi ses histoires, deux ont pour cadre la cité des doges, L'Ange de la fenêtre d'orient et Fable de Venise (Sirat Al-Bunduqiyyah), une troisième, La Cour Secrète dite de l'Arcane, commence dans une cour vénitienne, mais les rappels à sa ville sont multiples et se retrouvent également dans maintes de ses histoires. Très fort fut son lien, en effet, avec la cité lagunaire.
La rencontre avec Florenzo Ivaldi, en 1967, fut un tournant important de sa carrière. Tous deux décidèrent de faire paraître une nouvelle revue : Sergent Kirk, où furent publiés les histoires que Hugo Pratt avait écrites pendant les treize années qu'il passa en Argentine, quelques classiques américains et des inédits. C'est dans ce premier numéro que parut La Ballade de la mer salée, la toute première aventure de Corto Maltese, le personnage le plus célèbre et le plus important du dessinateur.
A travers les aventures de son marin, Hugo Pratt s'est affirmé comme l'un des auteurs de bandes dessinées les plus importants du monde. Son imaginaire à la fois cultivé et populaire, son insatiable recherche d'un graphisme alliant l'essentiel à l'expressivité (le style de Milton Caniff restera toujours un modèle pour lui tout en flirtant, par certains côtés avec la "ligne claire" de la tradition franco-belge), une habilité narrative consommée font de lui la référence absolue pour tout amateur désireux d'étudier la puissance expressive de la "littérature dessinée" (définition orgueilleuse donnée par Hugo Pratt lui-même, qui préférait néanmoins se faire appeler "fumettaro".
Dans cette salle sont présentés des meubles des années 60/70, période de la création du personnage de Corto Maltese.
-Lampe de bureau orange - Nom : Nesso - Design : Groupe des Architectes Urbanistes Città Nuovà, 1965.-Table de salon - Nom : Amanta - Design : Mario Bellini, 1964-Tabouret d'enfant - Nom : Efebico - Design : Stacy Dukes, 1965- Fauteuil blanc - Nom : Toga - Design : Sergio Mazza, 1968- Banquette orange - Nom : Pancotto - Design : Rainaldo, années 80
Sont exposées également 17 photographies gracieusement concédées par les archives historiques Bianconero Cameraphoto Epoche, représentant Hugo Pratt à Venise.
Salle 2Dans la deuxième salle sont exposées neuf reproductions de grand format tirées des récits de Corto Maltese.Nr. 5 phototgraphies des esquisses originales tirées de la série : Soldats d'Amérique réalisées par Hugo Pratt pour le " Corrierino dei Piccoli ", 1963.
Salle 3Cette salle cherche a reconstruire, l'univers de Corto Maltese.L'ameublement et la décoration veulent évoquer les différents endroits parcourus par Corto Maltese dans ses récits. Les meubles sont d'authentiques pièces des années 20/40, période à laquelle se réfèrent les aventures de Corto Maltese (bureau excepté). Les vitrines coloniales et le chiffonnier sont en teck et proviennent des colonies anglaises des Indes. Les fauteuils, la petite table ronde et la console, toujours d'époque coloniale, sont en palissandre et datés des années 20. La tapisserie ouzbek évoque ses voyages effectués à Samarkand, tandis que la chaise et le coffre proviennent du Kâfiristân. La crédence à deux portes est par contre italienne ; elle remonte au début du XXe siècle et est en noyer. La banquette est chinoise, en acajou et des années 40.Certains objets ont une valeur historico-scientifique : projectile de canon, pendule américaine datographe, anciennes monnaies étrangères, fossiles authentiques, minéraux ; d'autres une valeur culturelle : masques de tribus africaines provenant du Cameroun et du Burkina Faso, bijoux, instruments divers, jeu d'échecs en bois de santal et ébène, livres anciens ; et d'autres encore fantastique... comme la fameuse chaise en osier de Corto Maltese (dénommée la Chaise Paon, année 60), l'histoire des sirènes, la lettre à Corto Maltese, et, enfin, son costume que vous pouvez endosser pour devenir vous-même Corto Maltese...
Les visiteurs sont invités à toucher, expérimenter tous les objets afin de vivre une expérience agréable.Que vous soyez explorateurs ou rêveurs, au choix, cet endroit est le vôtre...
Salle 4 et 5 - AteliersLes deux dernières pièces sont dédiées aux activités pédagogiques et ludiques.
*******Grâce à Elia, j'ai passé un agréable moment dans la maison de Corto, étant la seule visiteuse du moment. Peut-être celle du titre de l'exposition en quelque sorte : L'ospite inatteso !J'ai pu prendre mon temps pour regarder les meubles et surtout les photos de la première salle, ensuite j'ai contemplé les grands formats de la salle suivante, mais le clou de la visite c'est la troisième salle. Effectivement lorsque je suis entrée dans l'univers de Corto, je suis passée dans une autre dimension. J'ai touché du regard et caresser aussi ses objets, j'ai écouté sa musique sur le vieux gramophone, j'ai tenu dans mes mains un fossile, Elia a pris le "bol chantant tibétain" et le son aigu a empli la pièce. À mon tour j'ai essayé, je n'osais pas, puis j'ai pris le rythme et enfin la musique est venue ! D'autres objets sont sortis des vitrines et j'ai pu à nouveau les toucher.Dans la petite pièce attenante, d'autres portraits du marin, son petit gilet rouge et sa redingote.Il ne manquait que lui !Ensuite, je me suis installée à son bureau, encrier, plumes et parchemin attendaient quelques mots imaginaires à lui adresser, ce que je n'ai pas manqué de faire bien sûr...Elia m'a ensuite entraînée vers les deux dernières salles où se déroulent divers ateliers, peut-être seriez-vous tentés de vous initier au dessin et à la bande dessinée.J'ai traversé un couloir où l'on peut à l'aide de gros feutres, déposer une bulle, un commentaire, une dédicace, pourquoi pas un petit dessin, la marque de son passage.N'oublions pas que Hugo Pratt travaillait en équipe avec Guido Fuga et Lele Vianello, ses collaborateurs historiques mythiques. Tous deux Vénitiens, ils ont collaboré dès 1968, tant sur ses albums que sur ses travaux publicitaires . Alliant une connaissance rare de la cité et de la vie de Corto Maltese, les deux complices étaient les plus à même de nous dévoiler tous les lieux préférés du marin, et de son créateur, comme nous avons pu le constater lors de la parution en 2010, des itinéraires avec C.M...Elia m'invite à repasser pour rencontrer Guido, ce que malheureusement je n'ai pu faire. Mais je sais que si je reste un peu plus longtemps à Venise je pourrai le rencontrer, c'est lui qui enseigne la bande dessinée dans les ateliers.Avant de quitter ce lieu, je fais un tour pour voir l'exposition de Fabiano Ambu, j'ai un coup de foudre pour son affiche.

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