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Mère et enfant au cœur de la célébration de la Journée de la femme africaine

Publié le 25 juillet 2011 par 237online @237online

Écrit par Cameroon Tribune   


Mère et enfant au cœur de la célébration de la Journée de la femme africaine
Encore une journée pour la femme ? se demanderont certains en découvrant ces lignes. Eh oui ! Il paraît que selon qu'elle soit internationale, rurale ou africaine, la femme n'a pas les mêmes soucis dans la vie. Alors que la journée internationale dédiée à la femme lutte pour que les filles et les garçons aient accès à l'école de manière équitable, l'africaine réfléchit sur ce qu'elle a déjà fait et peut encore faire pour ne plus mourir en donnant la vie, ou voir ses bébés mourir sans même goûter à la vie. C'est que, à l'occasion de la 49e édition de la journée de la femme africaine, qui se célèbre le 31 juillet prochain, l'Organisation panafricaine de la femme (OPF), a décidé d'amener les femmes à cogiter sur « Après 49 ans d'existence de l'OPF, quelle contribution des pays membres pour réduire la mortalité maternelle et infantile ainsi que le VIH/Sida ». C'est donc pour lancer la commémoration de cette journée que Marie-Thérèse Abena Ondoa, ministre de la Promotion de la Femme et de la famille a réuni la presse, vendredi dernier à Yaoundé, entourée des ministres de la Communication et de la Santé publique. En fait, cette conférence de presse a permis au Minproff d'éclairer l'opinion sur le contexte de cette célébration et de présenter ce que le Cameroun fait pour réduire la mortalité maternelle et infantile, mais aussi les incidences du VIH/Sida. Et à chaque situation, Marie-Thérèse Abena Ondoua a étalé les solutions apportées ou envisagées par le gouvernement. La Campagne pour la réduction de la mortalité maternelle en Afrique, lancée en mai 2010, veut contrer le taux de mortalité maternelle, estimé dans notre pays à 669 décès pour 100 000 naissances vivantes. Une campagne qui se décline sur le terrain par la vaste opération de distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d'action, par exemple. Et pour que 74 enfants sur 1000 ne meurent plus avant d'atteindre l'âge d'un an, on encourage les femmes à l'allaitement maternel. Les pouvoirs publics se battent aussi pour faciliter l'accès des familles aux soins de qualité, entre autres. Pour ce qui est du VIH/Sida, le Minproff n'a pas hésité à répéter ce qui est fait à travers le plan sectoriel de lutte contre la pandémie. Il s'agit de la prévention axée sur l'éducation, l'information et la formation, la prise en charge psycho-sociale des familles infectées et affectées. Mais selon le ministre, tout ceci ne se fait pas sans difficultés. Au rang de celles-ci, le manque d'effectifs propre à ce département ministériel et la non-prise en compte de la prise en charge psychosociale dans le budget. « Mais le combat doit et va continuer », a-t-elle martelé. Marie-Thérèse Abena Ondoa a d'ailleurs profité de cette occasion pour saluer les bonnes volontés qui soutiennent son département ministériel dans ce combat. Notamment la Première dame, « dont les actions sont salutaires pour les mères, les enfants, les malades du Sida et toutes les populations vulnérables », dixit le Minproff.


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